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Sur décision du tribunal de Montpellier qui avait ordonné une saisie définitive du bateau, la mise à prix a été fixée à 1,6 million d’euros, mais un armateur grec, dont l’identité n’a pas été dévoilée, l’a acquis finalement pour un million d’euros, selon la presse locale.
Le produit de la vente devra permettre de rembourser une partie des créanciers et de verser les arriérés de salaires des marins marocains qui étaient bloqués à bord du Biladi dans le port de Sète.
Dans un geste de solidarité avec les marins marocains, le conseil d’administration du port de Sète avait renoncé à l’unanimité «au caractère privilégié de la créance du port au profit de la créance salariale des marins» de la compagnie marocaine dont deux autres ferrys, le Marrakech et le Bni Nsar sont toujours bloqués par la justice au port de Sète.
Mais d’autres factures impayées notamment de carburant et de réparations, restent à honorer.
La vente a été exécutée en dépit d’une demande d’annulation de la part de la Comarit, actuellement en redressement judiciaire au Maroc.
Depuis la saisie de trois navires, la liaison maritime entre le port de Sète et les ports de Tanger Med, très fréquentée par les RME et les touristes a été confiée depuis mai 2012 à la compagnie italienne Grandi Navi Veloci (GNV) et son nouveau ferry le Majestic avec une capacité de 1.200 passagers à bord.
Le sort des deux autres navires marocains, le Marrakech et le Bni Nsar, toujours bloqués à Sète, avec des marins à bord, reste incertain.