
-
Driss Lachguar préside l’ouverture du 6ème Congrès provincial de l’USFP à Meknès
-
Driss Lachguar : L’initiative Royale concernant la célébration de l’An amazigh conforte grandement l’une des composantes de l’identité nationale
-
Réunion du Bureau politique de l’USFP sous la présidence du Premier secrétaire
-
Décès du DG de la MAP, Khalil Hachimi Idrissi
-
La femme au centre des préoccupations de l’USFP
Le député ittihadi a souligné dans sa question le recul du Maroc quant à l’indice de développement humain de la 122ème place en 2020 au 123° rang au cours de l’année 2021, et ce sur un total de 191 pays à travers le monde, indiquant que notre pays s’est positionné, au terme de l’enquête en question derrière l’Irak, le Liban, la Palestine, la Libye, la Jordanie, l’Egypte, l’Algérie, l’Ukraine, l’Iran et Qatar, dont quelques-uns par ailleurs connaissant des situations et conjonctures particulièrement critiques.
Le parlementaire, membre du Groupe socialiste, a poursuivi en rappelant que depuis les années 90 du siècle écoulé, l’institution onusienne, le PNUD, n’a cessé d’émettre des rapports annuels pointant l’indice de développement humain de l’ensemble des pays de la planète s’appuyant en matière de
classement et d’évaluation sur trois critères et données annexes essentiels ayant principalement trait à la moyenne d’âge prévisionnelle (l’espérance de vie), à l’enseignement et au niveau vital de la population en relation, bien entendu, avec le pouvoir d’achat.
Moulay El Mehdi Fatimi a développé, là-dessus, que le recul enregistré dans ledit classement pourrait s’expliquer par l’incapacité de l’Etat d’élever la qualité et la généralisation de l’enseignement et par la baisse manifeste du revenu individuel annuel du citoyen marocain, ajoutant que la publication de ce rapport annuel suscite toutefois un semblant de surprise et d’étonnement pour notre pays car il se retrouve bizarrement dans une position bien en deçà d’un certain nombre de pays connaissant particulièrement des difficultés et des problèmes innombrables et déployant des efforts
de développement de loin moins importants que ceux consentis par le Maroc. A cet effet,
observe-t-il, il nous incombe de prêter une attention plus importante aux données statistiques avancées par cette institution internationale.
A cet effet, en relevant cet important constat, le député ittihadi a tenu à interpeller, au nom du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, le chef du gouvernement au sujet du degré de véracité et de la nature du système statistique adopté dans la confection desdits rapports eu égard aux gros efforts dé-
ployés par le Maroc tous azimuts, notamment dans les domaines de la santé et de l’enseignement, étant des secteurs prépondérants en matière de qualification, et de classement du niveau de développement humain.
R.M