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Le 7ème art marocain, qui se porte bien à plusieurs titres, suscite un grand intérêt dans le monde, a souligné le directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Sarim Fassi-Fihri. La bonne forme du cinéma marocain est reflétée notamment dans les nouvelles générations de cinéastes qui se distinguent par leur créativité, mais aussi dans l'intérêt que le film marocain suscite dans le monde, a indiqué M. Fassi-Fihri dans un entretien à la MAP, à l'occasion de sa visite de travail à Las Palmas (17-18 janvier). Le cinéma marocain est désormais présent dans les grands festivals du monde comme c'est le cas à Cannes, à Venise, en Asie ou en Amérique latine, ce qui constitue une "vraie reconnaissance pour le 7ème art marocain", a ajouté le directeur du CCM, qui a fait aussi état d'un intérêt grandissant du public marocain pour les productions nationales.
Il s'agit, à ses yeux, d'un intérêt "très spécial et très particulier" dans la mesure où dans la plupart des pays, les premières places du box office sont occupées par les films américains tandis qu'au Maroc, tous les ans, les trois premières places sont occupées par des films marocains, qui "battent les films américains" en termes d'audience.
"Les gens vont au cinéma surtout pour voir des films marocains, ça prouve que le Marocain a besoin de se voir au cinéma, car le 7ème art est le miroir de la société et le Marocain a besoin de ça", note-t-il, faisant observer qu'il y a des films nationaux qui restent à l'affiche jusqu'à six mois.
Toutefois, la production cinématographique, comme d'autres domaines de l'art et de la culture, souffre du phénomène du piratage, a-t-il déploré. A cet égard M. Fassi-Fihri insiste sur la particularité du cas du 7ème art notamment avec l'apparition de plateformes en ligne offrant toutes les dernières productions à des abonnements très modestes, mais qui n'arrivent pas à réduire l'intérêt des gens pour les salles de cinéma.
En Europe, un abonnement à une plateforme de films en ligne coûte quelques euros par mois, et pourtant, les gens vont au cinéma, parce que ce n'est pas la même approche, le cinéma étant un "élément fédérateur", a-t-il précisé. "Quand un film sort en salle, il y a 500 ou mille personnes qui vont le voir en même temps, en parler en même temps au même titre que la presse et la critique. Il y a donc une sorte de fédération autour d'un film, alors que sur les plateformes, chacun regarde un film différent", estime le directeur du CCM, qui, lors de son séjour à Las Palmas, a eu une série d’entretiens avec des responsables locaux en charge de la promotion cinématographique.
Il s'agit, à ses yeux, d'un intérêt "très spécial et très particulier" dans la mesure où dans la plupart des pays, les premières places du box office sont occupées par les films américains tandis qu'au Maroc, tous les ans, les trois premières places sont occupées par des films marocains, qui "battent les films américains" en termes d'audience.
"Les gens vont au cinéma surtout pour voir des films marocains, ça prouve que le Marocain a besoin de se voir au cinéma, car le 7ème art est le miroir de la société et le Marocain a besoin de ça", note-t-il, faisant observer qu'il y a des films nationaux qui restent à l'affiche jusqu'à six mois.
Toutefois, la production cinématographique, comme d'autres domaines de l'art et de la culture, souffre du phénomène du piratage, a-t-il déploré. A cet égard M. Fassi-Fihri insiste sur la particularité du cas du 7ème art notamment avec l'apparition de plateformes en ligne offrant toutes les dernières productions à des abonnements très modestes, mais qui n'arrivent pas à réduire l'intérêt des gens pour les salles de cinéma.
En Europe, un abonnement à une plateforme de films en ligne coûte quelques euros par mois, et pourtant, les gens vont au cinéma, parce que ce n'est pas la même approche, le cinéma étant un "élément fédérateur", a-t-il précisé. "Quand un film sort en salle, il y a 500 ou mille personnes qui vont le voir en même temps, en parler en même temps au même titre que la presse et la critique. Il y a donc une sorte de fédération autour d'un film, alors que sur les plateformes, chacun regarde un film différent", estime le directeur du CCM, qui, lors de son séjour à Las Palmas, a eu une série d’entretiens avec des responsables locaux en charge de la promotion cinématographique.