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Publiée récemment, l’édition 2015 des « Tendances mondiales de l'emploi des jeunes » a révélé qu’entre 2012 et 2014, le taux de chômage des jeunes a progressé au Moyen-Orient de 27,6 à 28,2% et de 29,7 à 30,5% en Afrique du Nord.
Ce taux augmente en fonction du niveau de scolarité. En effet, les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur risquent deux à trois fois plus d'être chômeurs que les jeunes qui ont suivi des études primaires, ou moins. Le rapport a montré que ce taux est plus élevé chez les jeunes femmes que chez les hommes puisqu’il dépasse largement celui de leurs homologues masculins s’élevant de 20 à 22 %.
Le chômage de longue durée est également une préoccupation dans ces deux régions. Il s’établit à 60,6%. Il s’agit du taux le plus élevé au monde.
Le rapport de l’OIT a indiqué, par ailleurs, que même pour les jeunes qui ont réussi à intégrer le marché du travail, la situation n’est pas rose. Le document en question a précisé que ces jeunes restent victimes de la pauvreté du fait qu’ils assument un travail atypique et à cause d’un manque d’un emploi formel et d’une protection sociale. En 2013, plus d'un tiers (37,8%) des jeunes travailleurs des pays en développement vivaient avec moins de 2 dollars par jour. La pauvreté au travail touche donc quelque 169 millions de jeunes dans le monde, chiffre qui atteint 286 millions si l’on y ajoute les « quasi-pauvres » (ceux qui vivent avec moins de 4 dollars E.-U. par jour).
Bien que la ventilation des travailleurs pauvres se soit considérablement améliorée par rapport à la période 1993‒2013, la précarité vécue par ces millions de travailleurs les empêche de bénéficier du dividende démographique dans de nombreux pays à faible revenu. Par comparaison aux travailleurs adultes, les jeunes travailleurs risquent plus d’appartenir à la catégorie des personnes extrêmement pauvres (1,5 fois) ou moyennement pauvres (1,2 fois). En règle générale, les adultes appartiennent plus souvent aux classes moyenne et supérieure émergentes.
Dans la plupart des pays à faible revenu, au moins trois jeunes travailleurs sur quatre occupent un emploi irrégulier - qu’ils travaillent à leur compte - contribuent aux activités familiales, occupent un emploi salarié occasionnel ou temporaire. Neuf dixièmes des jeunes travailleurs restent dans l’emploi informel par comparaison à une part légèrement plus faible avec deux jeunes sur trois dans les pays à revenu moyen.