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Dès qu’il consomme le produit tant souhaité, celui-ci ne lui procure qu’un plaisir éphémère. Un sentiment qui l’oblige à travailler encore plus pour acquérir un autre produit, différent du premier, avec pour objectif de l’intégrer dans une société de consommation coûteuse, pour le plus grand bonheur des vendeurs de ces produits.
Cette société n’est en réalité qu’une conséquence de la mondialisation qui a permis aux différents pays de se partager les nouveaux produits par le biais des sites de vente via Internet en facilitant le paiement en ligne. Un mode qui permet d’obtenir le produit immédiatement après son achat et dont l’avantage serait le gain de temps pour le consommateur alors qu’en réalité, il ne fait qu’amplifier la fièvre des achats.
D’ailleurs, les sociétés d’aujourd’hui sont devenues plus consommatrices des nouveaux produits qui apparaissent sur le marché. Avec pour message principal : plus vous consommez de nouveaux produits, plus votre vie sera meilleure. Bien que le consommateur n’ait besoin que du strict minimum dans son quotidien, il est tout le temps attiré par l’inconnu et les nouveaux produits.
Du coup, inconsciemment, le consommateur pense que son existence et son appartenance à la société où il vit, passent forcément par la consommation de tout nouveau produit. Et comme cette société est en perpétuel changement, le consommateur tombe dans un cercle vicieux. D’où l’ouverture de ce dernier sur le monde extérieur grâce aux réseaux sociaux qui lui permettent de trouver tous les produits qu’il cherche, même si leurs prix dépassent largement son budget.
Ainsi, son environnement lui transmet ce besoin d’évoluer et de toujours s’ouvrir sur le monde extérieur, en essayant de suivre l’évolution et les nouveautés des produits existant dans les pays développés. Ce qui l’oblige là aussi à travailler plus pour gagner plus et donc consommer plus.