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Les Casablancais désirant donc, se frayer une petite place dans l’utopique immensité des ‘’innombrables’’ parkings de leur ville, n’ont donc, de choix que de se soumettre à la cupidité des gardiens et souvent payer leur stationnement bien plus que ce que la légalité n’autorise ou s’en rapporter dans les zones bleues, pièces aidant, à l’horodateur du coin, ce gardien des temps modernes, guichetier de son état, et qui telle, l’horloge à Jackie, attend l’heure ou son heure pour sévir.
Et pour y rester justement dans l’heure de cette seconde option, parlons-en un peu de cet horaire sur lequel se basent, le ou les concessionnaires pour se remplir les horodateurs pour ne pas dire les poches. En effet, en ce mois saint, qu’en est-il de l’horaire de Ramadan qui partout aura changé sauf dans ces robots à sous qui meublent les grands axes et zones contiguës de Casablanca? Quand on sait que la raison principale d’être de ces machins est l’horaire de bureau on est en droit de se poser des questions quant à l’adaptation précisément de ces bidules dans le décor de la ville en cette période sacrée. Durant l’année normalement, les dimanches et jours fériés, les places sont gratuites sur les emplacements bleus et payantes les autres jours de la semaine, et ce de 8 heures à 19 heures.
Dans cet esprit, il n’est aucun doute, on se rend compte qu’il a été accommodé en fonction de la plage horaire des cols blancs et bleus -que les dames partie prenante de la chose, veuillent bien nous excuser la masculinité de l’idée- et que donc, si Casa Développement n’a pas pu ou voulu prévoir un aménagement en ce sens, est, à défaut d’un dysfonctionnement grave de la gestion de la chose, un calcul plutôt mesquin voire cupide. En effet, que coûterait au gestionnaire de mettre à niveau et pour un mois de jeûne seulement, les milliers de ces machins trucs avaleurs de sous et les réinitialiser par la suite ?
Sur le terrain ou plutôt la chaussée asphaltée réservée au stationnement quelle est la faisabilité d’une pose de sabot à 18 heures ? Jusqu’à quelle heure trouverait-on alors, un préposé mobilisé et dans quel état au regard de l’horaire administratif (9h/15h) afin de nous délivrer d’un enchaînement pour le moins illégal ?
Un calvaire de plus qu’on vous dit dans le stress de la circulation casablancaise. Nonobstant l’homme à la blouse bleue devenue par la force des choses, à gilet fluorescent jaune ou orange, on s’est penché plutôt pour ce qui est de ce mois sacré sur la gérance intrinsèque du stationnement payant à Casablanca qui petit à petit et sans arrêt se développe en occupant plus d’espace et de bitume. Bref, on aura préféré au parking gardé, le parking payant, fructueux à souhait aux dépens du citoyen automobiliste qui n’a de tort que la recherche d’une place donnée où garer son véhicule. Il est comme qui dirait qu’immobiliser son engin par les temps qui courent nous en coûte plus que de rouler, de polluer… Circulons, il n’y a rien à voir !