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C’est un Syndicat national de l’enseignement supérieur totalement restructuré qui a clos lundi dernier les travaux de son neuvième congrès. Renouvelé au niveau de la composition mais également au niveau du discours. Le congrès auquel ont pris part quelque 300 congressistes a en effet élu les cinquante neuf membres de la commission administrative.
Si la grande majorité des membres accèdent pour la première fois à la commission administrative, cette composition a respecté la représentativité politique de ses membres.
L’on sait, en effet, que l’USFP vient en tête avec 22 membres, suivi de loin par Annahj Démocrati et les enseignants progressistes avec 14 membres, puis du PPS avec sept membres, la Gauche unifiée avec cinq membres, le FFD et le Parti de l’Istiqlal avec un représentant chacun. La commission administrative devra se réunir incessamment pour élire les membres du bureau national qui élira à son tour un nouveau secrétaire général du syndicat.
En attendant, le congrès qui s’est tenu sous le thème « Un statut de base pour les enseignants chercheurs dans le cadre de la Fonction publique pour développer l’enseignement supérieur et la recherche scientifique» a publié une déclaration finale dans laquelle il revient logiquement sur la situation de l’enseignement supérieur et des conditions professionnelles et matérielles des enseignants chercheurs.
S’il considère que la réforme de 2003 n’a pas atteint tous ses objectifs eu égard à l’absence des conditions humaines, matérielles et logistiques garantissant son succès, il demande aujourd’hui de revoir et de pallier les dysfonctionnements qui ont marqué l’application de la réforme.
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