Rude soirée pour les ténors: le Real Madrid de Zinédine Zidane a cédé à domicile contre Manchester City (2-1) mercredi lors des huitièmes de finale aller de Ligue des champions, marqués aussi par l'échec inattendu de la Juventus de Cristiano Ronaldo à Lyon (1-0).
Sacrées retrouvailles entre Zidane et son "double" Pep Guardiola, entraîneurs multiples lauréats de la C1, tous deux en quête d'une nouvelle couronne continentale: la bataille tactique a tourné en faveur du Catalan et l'équipe du Français a craqué en fin de match face au jeu intense des "Citizens".
Certes, City a rapidement perdu son défenseur français Aymeric Laporte, qui revenait tout juste d'une grave blessure à un genou et est sorti à la demi-heure de jeu, l'air sombre, en boitant.
Mais pour le reste, l'équipe de Guardiola a pris les commandes du jeu. Il a fallu deux sauvetages de Thibaut Courtois (21e) puis Casemiro (45e+2) pour empêcher le Brésilien Gabriel Jesus d'ouvrir le score. Riyad Mahrez, lui, a trop ouvert son pied sur une contre-attaque qui méritait mieux (50e).
Contre le cours du jeu, Isco a pourtant ouvert le score (60e) mais le Real, trop fébrile, a fini par craquer: Gabriel Jesus a égalisé de la tête après une légère poussette non signalée sur le capitaine madrilène Sergio Ramos (78e), lequel a ensuite été exclu en fin de match pour une faute en position de dernier défenseur (86e).
Le but de la victoire a été inscrit sur penalty par Kevin De Bruyne (83e) et voilà le Real, le club aux 13 sacres en C1, menacé d'une deuxième élimination d'affilée dès les huitièmes de finale après son fiasco contre l'Ajax l'an dernier.
C'est un casse-tête pour Zidane et un soulagement pour Guardiola, dont le club fait face à l'épée de Damoclès d'une exclusion des Coupes d'Europe pour deux saisons... Mais il reste le match retour! L'Olympique lyonnais pouvait-il imaginer meilleur scénario? L'équipe française s'est donné une chance d'y croire au match retour le 17 mars à Turin, grâce à un but de Lucas Tousart (31e) et une prestation ratée de la Juventus Turin.
Le club piémontais a sombré dans un contexte pas évident, lors d'une rencontre marquée par les inquiétudes nées du déplacement vers la France de 3.000 supporters transalpins en pleine épidémie de coronavirus dans le nord de l'Italie.
Puisqu'ils n'avaient pas à faire le jeu, les "Gones" ont contenu la "Vieille Dame". Le quintuple Ballon d'Or Ronaldo s'est retrouvé muselé, sans parvenir à cadrer une seule frappe en première période (4e, 34e, 45e+1).
En attaque, l'équipe lyonnaise a trouvé la faille dès qu'elle en a eu l'opportunité.
Il y a eu cette déviation de la tête de Karl Toko Ekambi sur la transversale turinoise (21e). Et ce joli déboulé d'Aouar conclu par un centre en retrait à destination de Lucas Tousart, buteur euphorique (31e). Un clin d'oeil du destin pour le milieu défensif, qui rejoindra le Hertha Berlin la saison prochaine et avait déjà marqué lors de l'élimination face au Barça l'an dernier en huitièmes de finale (0-0, 5-1).
La Juve a beau avoir insisté en fin de match, à l'image de Paulo Dybala (69e, 87e), elle n'a jamais réussi à revenir au score. Comme l'an dernier au même stade face à l'Atlético (0-2, 3-0), elle a perdu la première manche. En 2019, Ronaldo avait sauvé la "Vieille Dame" mais l'OL compte bien s'accrocher à son rêve...
Sacrées retrouvailles entre Zidane et son "double" Pep Guardiola, entraîneurs multiples lauréats de la C1, tous deux en quête d'une nouvelle couronne continentale: la bataille tactique a tourné en faveur du Catalan et l'équipe du Français a craqué en fin de match face au jeu intense des "Citizens".
Certes, City a rapidement perdu son défenseur français Aymeric Laporte, qui revenait tout juste d'une grave blessure à un genou et est sorti à la demi-heure de jeu, l'air sombre, en boitant.
Mais pour le reste, l'équipe de Guardiola a pris les commandes du jeu. Il a fallu deux sauvetages de Thibaut Courtois (21e) puis Casemiro (45e+2) pour empêcher le Brésilien Gabriel Jesus d'ouvrir le score. Riyad Mahrez, lui, a trop ouvert son pied sur une contre-attaque qui méritait mieux (50e).
Contre le cours du jeu, Isco a pourtant ouvert le score (60e) mais le Real, trop fébrile, a fini par craquer: Gabriel Jesus a égalisé de la tête après une légère poussette non signalée sur le capitaine madrilène Sergio Ramos (78e), lequel a ensuite été exclu en fin de match pour une faute en position de dernier défenseur (86e).
Le but de la victoire a été inscrit sur penalty par Kevin De Bruyne (83e) et voilà le Real, le club aux 13 sacres en C1, menacé d'une deuxième élimination d'affilée dès les huitièmes de finale après son fiasco contre l'Ajax l'an dernier.
C'est un casse-tête pour Zidane et un soulagement pour Guardiola, dont le club fait face à l'épée de Damoclès d'une exclusion des Coupes d'Europe pour deux saisons... Mais il reste le match retour! L'Olympique lyonnais pouvait-il imaginer meilleur scénario? L'équipe française s'est donné une chance d'y croire au match retour le 17 mars à Turin, grâce à un but de Lucas Tousart (31e) et une prestation ratée de la Juventus Turin.
Le club piémontais a sombré dans un contexte pas évident, lors d'une rencontre marquée par les inquiétudes nées du déplacement vers la France de 3.000 supporters transalpins en pleine épidémie de coronavirus dans le nord de l'Italie.
Puisqu'ils n'avaient pas à faire le jeu, les "Gones" ont contenu la "Vieille Dame". Le quintuple Ballon d'Or Ronaldo s'est retrouvé muselé, sans parvenir à cadrer une seule frappe en première période (4e, 34e, 45e+1).
En attaque, l'équipe lyonnaise a trouvé la faille dès qu'elle en a eu l'opportunité.
Il y a eu cette déviation de la tête de Karl Toko Ekambi sur la transversale turinoise (21e). Et ce joli déboulé d'Aouar conclu par un centre en retrait à destination de Lucas Tousart, buteur euphorique (31e). Un clin d'oeil du destin pour le milieu défensif, qui rejoindra le Hertha Berlin la saison prochaine et avait déjà marqué lors de l'élimination face au Barça l'an dernier en huitièmes de finale (0-0, 5-1).
La Juve a beau avoir insisté en fin de match, à l'image de Paulo Dybala (69e, 87e), elle n'a jamais réussi à revenir au score. Comme l'an dernier au même stade face à l'Atlético (0-2, 3-0), elle a perdu la première manche. En 2019, Ronaldo avait sauvé la "Vieille Dame" mais l'OL compte bien s'accrocher à son rêve...
Déclarations des coachs
Zidane
On a commis des erreurs
"C'est compliqué de jouer bien et de perdre de cette manière. Ça nous fait du mal, à tous. Aujourd'hui, le même match avec la victoire, il aurait fallu jouer le match retour... et avec la défaite, c'est la même chose. Nous devons aller gagner là-bas. Nous avons perdu une opportunité ici, c'est tout. Dimanche (contre le Barça), nous avons une autre opportunité (de redresser cette mauvaise passe), ce sera un grand match. Nous avons manqué de concentration. Nous avons commis des erreurs. Les dix dernières minutes nous font mal. Ce n'est pas une question de s'il fallait que je fasse des changements ou non. Nous avons fait 3 ou 4 très bons mois, avec de très bons résultats, mais maintenant c'est vrai que c'est compliqué pour nous. On fait de mauvais matches, au niveau des résultats, pas au niveau du jeu. Il faut être uni, plus fort. Et je vais le répéter : dimanche (le clasico), c'est une opportunité de sortir de cette mauvaise passe. Ce soir (mercredi), le sentiment n'est pas bon, il est mitigé. On a ce devoir de penser qu'on va aller là-bas pour se qualifier. On doit aller gagner là-bas, on est capable de le faire, et c'est ce qu'on fera au match retour".
Guardiola
C’est incroyable pour nous
"Nous n'avons encore rien gagné, mais pour nous, gagner au Santiago-Bernabeu c'est une satisfaction. C'est incroyable pour nous. Nous ne sommes pas habitués à ce genre de choses. (Sur Gabriel Jesus) Il n'y a pas d'autre attaquant au monde avec son intensité sans ballon. Quand il démarre sur le côté et qu'il fait ces courses en diagonale, il est tellement rapide, tellement bon... Nous avons joué sans véritable avant-centre, en raison de la manière dont le Real défend. Ils sont si agressifs que tu dois voir large. Nous avons essayé de faire autant de diagonales possible, nous ne sommes pas capables de faire de grosses séquences de passes. (Sur Kevin de Bruyne) C'est un des meilleurs. Malheureusement, il a été blessé pendant longtemps, mais il travaille énormément, et c'est un joueur magnifique.
On a commis des erreurs
"C'est compliqué de jouer bien et de perdre de cette manière. Ça nous fait du mal, à tous. Aujourd'hui, le même match avec la victoire, il aurait fallu jouer le match retour... et avec la défaite, c'est la même chose. Nous devons aller gagner là-bas. Nous avons perdu une opportunité ici, c'est tout. Dimanche (contre le Barça), nous avons une autre opportunité (de redresser cette mauvaise passe), ce sera un grand match. Nous avons manqué de concentration. Nous avons commis des erreurs. Les dix dernières minutes nous font mal. Ce n'est pas une question de s'il fallait que je fasse des changements ou non. Nous avons fait 3 ou 4 très bons mois, avec de très bons résultats, mais maintenant c'est vrai que c'est compliqué pour nous. On fait de mauvais matches, au niveau des résultats, pas au niveau du jeu. Il faut être uni, plus fort. Et je vais le répéter : dimanche (le clasico), c'est une opportunité de sortir de cette mauvaise passe. Ce soir (mercredi), le sentiment n'est pas bon, il est mitigé. On a ce devoir de penser qu'on va aller là-bas pour se qualifier. On doit aller gagner là-bas, on est capable de le faire, et c'est ce qu'on fera au match retour".
Guardiola
C’est incroyable pour nous
"Nous n'avons encore rien gagné, mais pour nous, gagner au Santiago-Bernabeu c'est une satisfaction. C'est incroyable pour nous. Nous ne sommes pas habitués à ce genre de choses. (Sur Gabriel Jesus) Il n'y a pas d'autre attaquant au monde avec son intensité sans ballon. Quand il démarre sur le côté et qu'il fait ces courses en diagonale, il est tellement rapide, tellement bon... Nous avons joué sans véritable avant-centre, en raison de la manière dont le Real défend. Ils sont si agressifs que tu dois voir large. Nous avons essayé de faire autant de diagonales possible, nous ne sommes pas capables de faire de grosses séquences de passes. (Sur Kevin de Bruyne) C'est un des meilleurs. Malheureusement, il a été blessé pendant longtemps, mais il travaille énormément, et c'est un joueur magnifique.