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En attribuant son prix, le jury a salué "un écrivain audacieux au style affirmé et percutant qui fait plonger le lecteur au coeur des tabous de la société égyptienne et arabe". "La chambre de l'araignée" est un "roman qui se veut une ode à la tolérance et à l'humanisme", a estimé le jury présidé par Pierre Leroy, cogérant de Lagardère SCA.
Le prix de la littérature arabe est "une caisse de résonance pour les écrivains qui témoignent de l'extraordinaire vitalité de la littérature contemporaine arabe", a rappelé Jack Lang.
Sorti en français en avril dernier, "La chambre de l'araignée", traduit de l'arabe par Gilles Gauthier, est le deuxième roman de Mohammed Abdelnabi, âgé de 42 ans. Le roman raconte la tragique histoire de Hani Mahfouz, jeune homosexuel égyptien arrêté et emprisonné plusieurs mois en raison de son orientation sexuelle.
Victime d'incessantes humiliations, il sort de prison brisé, physiquement et moralement, incapable désormais de parler. Reclus dans une petite chambre d'hôtel, où seule une araignée comble sa solitude, il entreprend de consigner son histoire depuis son enfance, la croisant avec celles de ses compagnons d'infortune durant son arrestation, tous victimes de l'incompréhension de leurs proches et d'un rejet social quasi unanime.
L'an dernier, le prix de la littérature arabe avait récompensé l'Egyptien Omar Robert Hamilton pour "La ville gagne toujours" (Gallimard).