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Plusieurs entreprises ont également été de la fête. Afrique Cables, Lydec et ST Microelectronics Bouskoura ont remporté ex aequo le prix des initiatives des entreprises. Pour ce qui est du prix des collectivités territoriales, il est revenu à celle de Marrakech, notamment pour avoir réussi à intégrer le thème de l’environnement dans un ensemble de projets dénommés «Greening de la ville de Marrakech », ainsi que celle d’Agadir, pour les différents projets réalisés, avec comme fil conducteur, les défis du développement durable et des changements climatiques.
Enfin, le jury a attribué le prix de la catégorie médias à Naïma Achrai pour son reportage sur la mine d'or de Tiouit et la problématique environnementale. Mohamed Tafrouti a pareillement été primé pour l'ensemble de ses articles relatifs à l'environnement et aux enjeux du développement durable, au même titre que le duo Adil Boukhima et Youssef Zouitni, pour leur reportage télévisé diffusé sur la chaîne 2M intitulé "Maroc, l'énergie de demain". A l’instar de ces derniers, Lahbib Slimani a remporté ledit prix pour son émission radio hebdomadaire "Al kawkab al hay" diffusée sur la station régionale de la Radio nationale de Tanger, notamment un dossier sur l'aspect environnemental africain dans la politique du Maroc.
Depuis sa création il y a 12 ans, ce prix a symbolisé l’intérêt du Royaume pour les questions ayant trait à l’environnement et au développement durable, tout en encourageant une mobilisation collective et sociétale sur le sujet. Et si cette dernière édition fut marquée par un nombre de candidatures qui a atteint 99, dont 44 pour le prix de recherche scientifique et technique, 24 pour le prix de l’action associative, 24 pour le prix des médias, 5 pour le prix des initiatives des entreprises et 2 pour le prix des collectivités territoriales, ces chiffres n’ont pas réussi à dissimuler un certain manque d’entrain de la part des collectivités territoriales et autre secteur privé, car à y regarder de plus près, seulement deux collectivités et cinq entreprises ont daigné participer au concours.
Un contingent pour le moins assez faible qui n’a pas échappé au jury. D’ailleurs, ses membres ont même été à la base de plusieurs propositions dans l’optique d’éviter à l’avenir un tel désintéressement. Tout d’abord, s’ouvrir sur des métiers qui sont peu connus au Maroc ou dont l’exploitation n’est pas à la hauteur des aspirations alors que leurs perspectives sont prometteuses pour les jeunes et les femmes. Ensuite, il s’agirait de s’ouvrir sur l’Afrique de manière à permettre aux jeunes et aux collectivités territoriales africaines d’accéder au concours. La dernière piste de réflexion soulignée par le jury concerne une meilleure évaluation et considération du rôle des universités et des centres de recherche scientifique dans la promotion des métiers verts, car in fine, le prix pourrait être une base solide à même d’encourager le partenariat entre les universités, la recherche scientifique et le secteur privé.