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Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali ne rempile pas

Cinq ministres du gouvernement sortant potentiels candidats


Reuters
Samedi 23 Février 2013

Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali ne rempile pas
Le Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, qui a présenté mardi sa démission, refuse de prendre à nouveau la tête du gouvernement, a déclaré jeudi sa formation, Ennahda.
Le parti islamiste au pouvoir annonce dans un communiqué qu’il va choisir un autre candidat au poste de Premier ministre.
Hamadi Jebali, qui est secrétaire général (numéro deux) d’Ennahda, a renoncé à ses fonctions faute d’avoir pu former un gouvernement d’experts sans étiquette politique, comme il le souhaitait après la crise provoquée par l’assassinat de l’opposant de gauche Chokri Belaïd le 6 février.
Hamadi Jebali avait pris ses fonctions il y a quinze mois, après la victoire électorale de son mouvement, première force politique au Parlement, qui a conclu un accord de partage du pouvoir avec deux partis laïques, le Congrès pour la République de Marzouki et le parti Ettakatol.
Ces derniers étaient favorables à la formation d’un gouvernement apolitique mais Ennahda craignait de perdre sa position dominante et propose un gouvernement mélangeant «techniciens» et politiques.
Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahda, avait souhaité qu’Hamadi Jebali soit chargé de la formation d’un nouveau gouvernement de coalition mais l’intéressé avait prévenu mardi qu’il n’accepterait pas de rester à son poste en l’absence d’assurances sur la tenue de nouvelles élections et l’entrée en vigueur d’une nouvelle Constitution.
«Ennahda annonçait cinq candidats potentiels, tous membres du gouvernement sortant : Nourredine Bouheiri (Justice), Abdellatif Mekki (Santé), Mohamed Ben Salem (Agriculture), Ali Laarayedh (Intérieur) et Abdelkarim Harouni (Transports).
Une fois formellement désigné par le président de la République, le futur Premier ministre aura deux semaines pour former un gouvernement.
Ennahda, vainqueur des législatives d’octobre 2011, contrôle 42% des sièges à l’Assemblée nationale constituante - 89 sièges sur 217 - chargée d’élaborer une nouvelle Constitution.
Le Congrès pour la République (CPR) du chef de l’Etat, qui a 29 sièges à l’assemblée, a annoncé qu’il était prêt à rejoindre le nouveau gouvernement.


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