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Le Premier ministre a souligné à cette occasion l’importance du rôle dévolu à cet organisme qui constitue un maillon essentiel dans la mise en œuvre du Plan Maroc Vert, qui a été présenté devant SM le Roi Mohammed VI lors des premières Assises nationales de l’agriculture.
Selon un communiqué de la Primature, M. El Fassi a relevé que ce Plan intervient dans une conjoncture nationale et internationale spéciale marquée par la place qu’occupe la question de la sécurité alimentaire dans les préoccupations de l’ensemble des pays, résultant de l’augmentation de la demande face au recul de l’offre ainsi que de la hausse vertigineuse des prix qui a eu des conséquences négatives sur le pouvoir d’achat.
La pertinence du Plan Maroc Vert provient du fait de s’intéresser à un secteur représentant 15 à 20% du PIB et ayant un important impact sur l’essor économique, a-t-il noté, rappelant le rôle social de cette activité dont dépend 80% de la population rurale et génère 100 mille emplois dans l’agroalimentaire.
Ces considérations, a-t-il précisé, incitent à accorder une plus grande attention à ce secteur pour parvenir, à l’horizon 2020, à faire passer l’apport de l’agriculture au PIB de 70 à 100 milliards de dirhams (MMDH), à créer 1,5 million nouvelles opportunités d’emploi, à améliorer le revenu agricole, à augmenter le volume des exportations des différentes chaînes de production, en plus du lancement d’une nouvelle vague d’investissements de l’ordre de 10 MMDH par an à travers quelque 1.500 projets.
Eu égard aux objectifs ambitieux fixés par ce Plan, le Premier ministre a appelé à la conjugaison des efforts de l’ensemble des secteurs concernés en vue d’en garantir les conditions de succès, notamment à travers l’appui de l’ADA dans l’accomplissement de sa mission.
Au cours de cette réunion, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime a présenté les grandes lignes du Plan Maroc Vert qui fait office de feuille de route pour l’ADA, sur la base de deux piliers: l’agriculture à haute valeur ajoutée et l’agriculture solidaire.
Le ministre a évoqué les contraintes auxquelles le secteur agricole est confronté, particulièrement les conditions climatiques, la faiblesse du taux de mécanisation, la problématique du foncier. Il a aussi cité les atouts de ce secteur, notamment la compétitivité de certains produits nationaux, la main-d’œuvre et la dynamique du marché national.
Parmi les réalisations accomplies dans le cadre de ce grand chantier, il a fait état de la mise au point de 16 plans agricoles régionaux, la création de l’Office national de sécurité des aliments, la restructuration du ministère de tutelle, la révision des missions et attributions des chambres agricoles, la conclusion de contrats-programmes pour la mise à niveau de certaines chaînes de production et la création de l’Agence de développement agricole.
Le directeur général de l’ADA a, quant à lui, fait un exposé sur le plan d’action de l’Agence qui s’articule autour des 16 plans régionaux avec 1.506 projets d’une valeur globale de quelque 147 MMDH et devant bénéficier à 1,4 million agriculteurs.