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Ainsi Taroudant, El Kalâa des Sraghna, Bejaâd, Guercif et El-Hajeb, espèrent décrocher la timbale avec ce programme qui concernera l’extension de Noor Laâyoune (phase II) et Noor Boujdour (phase II) mais également, quatre autres sites parmi ceux à l’étude. Plus en détail, lesdits sites se trouvent précisément dans les communes rurales de Mchraâ El Aïn pour Taroudant (400 hectares), Laârarcha pour El Kalâa des Sraghna (500 ha), mais aussi, Oulad Gouaouch, à Bejaâd dans la province de Khouribga (400 ha), Saka (Guercif : 400 ha) et pour finir Betit à El Hajeb (240 ha).
Il y a près de trois ans, ces sites ont été pré-identifiés, avant de faire l’objet, en 2016, d’un ensemble d’études topographiques, hydrologiques & hydrogéologiques, géotechniques, sismiques ainsi que d’impact environnemental et social. Objectif ? S’assurer de la faisabilité des projets de Masen sur ces sites et de leurs capacités à accueillir des centrales solaires photovoltaïques selon les standards techniques exigés et d’une ampleur sans précédent.
Car en chiffres, Noor PV II, c’est à minima 800 mégawatts, bien au-delà de la capacité qui caractérise son devancier Noor PV I, d’environ 172 MW, qui, lui, est dispatché sur trois centrales en cours de construction , Noor Ouarzazate IV (72 MW), Noor Laâyoune I (80 MW) et Noor Boujdour I (20 MW), alors que le programme Noor II sera réalisé sur 6 sites dans différentes régions du pays, dont deux déjà confirmés, soit l’extension de Noor Laâyoune (phase II) et Noor Boujdour (phase II). Les quatre restants sont en cours de qualification. Ils seront confirmés publiquement prochainement. Si les délais de construction sont respectés et donc entamés au plus tard en 2019, Noor PV II devrait voir le jour, et c’est le cas de le dire, une année plus tard.
L’évolution de la compétitivité du kilowattheure (kWh) avec un tarif combiné du kWh pour le Programme Noor PV I qui revient à 0,4614 DH, soit un des plus bas à l’échelle mondiale pour la technologie photovoltaïque, n’est en réalité que la partie visible des avantages et de l’évolution des centrales photovoltaïques. Pour la simple raison, c’est que cette énergie renouvelable va s’imposer tôt ou tard comme la solution idoine aux besoins énergétiques du Maroc en particulier et mondiaux en général. De nos jours, les énergies fossiles sont nocives comme jamais. Les températures moyennes des océans et de l’air ne cessent d’augmenter. Les gaz à effet de serre s’accumulent de plus en plus dans l’atmosphère et les facteurs du dérèglement climatique se font ressentir, notamment quand il s’agit de la pluviométrie dans le cas du Maroc. De ce fait, cette énergie électrique produite à partir du rayonnement solaire grâce à des panneaux ou des centrales solaires photovoltaïques revêt un aspect salutaire pour la communauté mondiale. Et si la conscience collective ne s’en rend pas vraiment compte, le Royaume du Maroc est particulièrement impliqué dans son développement, d’autant plus que s’il y a bien quelque chose dont il ne manque pas, c’est bien le soleil.