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«Les entreprises marocaines qui ont engrangé du cash durant la période faste du bond en avant (1999-2009) où furent construits ou rénovés les ponts, les routes, les barrages, les ports et les infrastructures en général, se tournent vers une partie du continent, moins développée avec une rémunération du capital plus intéressante que ce qui est proposé au Maghreb», écrit le magazine.
«Mauritanies» estime que l’intérêt du Royaume pour les pays subsahariens ne date pas d’aujourd’hui, rappelant que dès son accession au Trône en 1999, SM le Roi Mohammed VI «a posé un certain nombre d’actes signifiant un changement de paradigme dans les rapports avec le continent», faisant valoir que le Souverain «s’intéresse plus aux partenariats économiques».
Deuxième économie africaine la plus attractive en termes d’IDE, le Royaume est le premier exportateur mondial de phosphates à travers l’Office chérifien de phosphates (OCP), un véritable conglomérat, traditionnellement tourné vers l’Asie (Inde et Pakistan).
«A l’instar des grands groupes marocains, l’Office s’oriente aujourd’hui vers l’Afrique où le marché des engrais et des fertilisants connaît une croissance rapide compte tenu des programmes d’investissement agricole initiés au Sénégal et au Cameroun», relève le Magazine.
«Cette présence marocaine est encore plus forte dans le secteur bancaire où le match national des trois leaders (Attijariwafa Bank, Banque populaire et BMCE) se joue désormais à l’échelle de l’Ouest et du Centre du continent», conclut le magazine.