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Ainsi, à fin 2018, la capacité installée des énergies renouvelables a atteint 3695 MW, ce qui a porté le taux de pénétration des énergies renouvelables à environ 33,8 % dans le mix électrique pour une capacité totale installée de 10.931 MW, a-t-il ajouté, lors d'un séminaire sur l'Efficacité énergétique, organisé par l'Agence pour l'investissement et le commerce extérieur du Portugal (AICEP) et la Direction générale de l'énergie et de la géologie (DGEG).
Pour la période 2019-2023, rapporte la MAP, une capacité additionnelle de sources renouvelables de 3170 MW sera installée dont 1120 MW pour le solaire, 1436 MW pour l’éolien et 614 MW pour l’hydroélectricité avec un investissement d’environ 4000 millions d’euros, a poursuivi le responsable marocain.
Quant à l’efficacité énergétique, pilier de la stratégie énergétique nationale, le Maroc s’est engagé à accélérer la cadence des actions initiées dans ce secteur à travers une vision stratégique ciblant les secteurs énergivores, à savoir le transport, le bâtiment et l’industrie, a fait savoir M. Chatre.
Dans ce cadre et conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, visant à densifier et encourager la force de l’exemplarité de l’administration et des établissements publics, un Programme d’efficacité énergétique dans les bâtiments publics dont la mise en œuvre est confiée à la Société d’investissements énergétiques (SIE), est en cours de lancement, visant des économies d’énergie d’au moins 30%, a-t-il indiqué.
Pour accompagner la mise en œuvre de sa transition énergétique, a-t-il dit, le Maroc a mis en place des dispositions législatives, réglementaires et institutionnelles, permettant l’ouverture au secteur privé du marché de la production et de la commercialisation d’électricité produite à partir de sources renouvelables, l’intégration des techniques de l’efficacité énergétique dans les secteurs économiques, la création de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité indépendante, la reconfiguration du paysage institutionnel énergétique à travers l’élargissement des prérogatives de l’Agence Marocaine pour l’énergie durable (Masen) au développement de toutes les énergies de sources renouvelables et la focalisation des missions sur l’efficacité énergétique de l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE) désormais appelée Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE).
Par ailleurs, il n'a pas manqué de rappeler que la collaboration maroco-portugaise s’illustre efficacement dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route d’échange d'électricité d’origine renouvelable qui a été couronnée par la signature à Bruxelles en décembre 2018, de la déclaration commune qui définit le cadre visant à faciliter les échanges commerciaux transfrontaliers d’électricité renouvelable entre producteurs et consommateurs privés.
Le Maroc et le Portugal disposent d’un cadre institutionnel dont le soubassement est le Mémorandum d’entente dans le domaine de l’énergie, signé en mars 2017, et qui représente un pilier central des relations entre le ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable et le secrétariat d’Etat portugais à l’énergie, a-t-il rappelé.










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