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»Le Maroc s’inscrit dans une réelle volonté d’assurer la transition énergétique, malgré sa dépendance aujourd’hui encore de 95%, et de faire les choix appropriés tout en développant ses ressources locales et nationales, notamment les énergies renouvelables », a-t-elle indiqué lors d’une table ronde sous le thème: «L’enjeu énergétique de demain: les choix du Maroc, entre enjeux technologiques et impacts économiques».
«Les grands choix de développement des énergies renouvelables ont été des choix politiques au plus haut niveau de l’Etat, ayant bénéficié du soutien des pouvoirs publics mais aussi de toutes les entités concernées », a-t-elle poursuivi, notant qu’en parallèle des grands projets solaire et éolien, l’efficacité énergétique est identifiée comme étant une priorité nationale avec des plans qui se déclinent dans le domaine du logement, de l’industrie et du transport.
L’évolution que connaît le Maroc depuis plus d’une décennie avec une véritable révolution sur les plans économique, politique et social, des stratégies et des grands programmes lancés dans tous les secteurs, a engendré une croissance considérable des besoins en énergie, mais également d’autres plus importants en terme d’investissement, a-t-elle ajouté.
Elle a relevé dans ce cadre que l’énergie primaire du Royaume devra doubler en 2020 et tripler en 2030, tandis que les besoins en électricité doubleront en 2020 et quadrupleront en 2030. Des données qui ont contribué à la clarification de la stratégie énergétique nationale.
Cette dernière est basée sur quatre objectifs fondamentaux, à savoir: sécuriser l’approvisionnement, généraliser l’accès à l’énergie au moindre coût, gérer la demande et préserver l’environnement, a-t-elle expliqué.
«Le Maroc a une position géostratégique importante et donc joue un rôle de hub au niveau énergétique. Il est interconnecté à l’Espagne par une capacité qui devra passer à 2.100 MGW au cours des prochaines négociations», relève en outre Mme Benkhadra.