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Une stratégie qui a été dictée par une conjoncture internationale marquée par des fluctuations des prix d’énergie, selon le directeur de l’électricité et des énergies renouvelables au ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abderrahim El Hafidi, qui s’exprimait lors d’un séminaire, organisé par la Société d’investissements énergétiques (SEI) et l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE), sur «les villes face aux enjeux de l’efficacité énergétique». Et ce, du fait que le Royaume importe plus de 96% de ses besoins en énergie.
Lors de cette rencontre, Abderrahim El Hafidi, a affirmé que «les programmes énergétiques du Maroc intègrent les impératifs du développement durable», en précisant que le «Maroc veille à ce que ses actions s’inscrivent en droite ligne avec le développement durable». Outre les exigences de la conjoncture internationale, El Hafidi a expliqué que, sur le plan national, la dynamique des secteurs productifs a engendré une croissance de la demande en énergie, en notant à cet égard que le gouvernement ambitionne d’économiser 12% de l’énergie à l’horizon 2020 et 15% à l’horizon 2030.
Il a précisé que deux études d’impact énergétique sont réalisées dans les villes nouvelles de Sahel Lakhyayta et Chrafat pour l’identification des aspects liés à la consommation énergétique et la mise en place d’une gestion appropriée tenant compte des considérations énergétiques et environnementales.
De son côté, le directeur général de la Société d’investissements énergétiques, Ahmed Baroudi, a abordé l’expérience de l’éclairage public au niveau des communes, mettant l’accent sur la nécessité de la formation du personnel aux nouveaux métiers de l’eau, de l’énergie et de l’environnement.