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«Avec une hausse de l’activité hors agriculture de 3,3%, la croissance de l’économie nationale s’établirait à +1,4% au quatrième trimestre 2022», a indiqué l’organisme public dans sa note de conjoncture du troisième trimestre 2022 et perspectives pour le quatrième trimestre.
Au troisième trimestre 2022, le Haut-commissariat annonce que l’activité économique nationale aurait progressé de 1,8% au lieu de 2% au trimestre précédent, dans un contexte de repli de 15,2% de la valeur ajoutée agricole.
Dans sa note de conjoncture, le HCP note qu’«hors agriculture, l’activité aurait légèrement ralenti, affichant un accroissement de 3,7%, au lieu de 4,2% un trimestre plus tôt, attribuable, en grande partie, à la décélération de la valeur ajoutée des branches secondaires».
Selon la même source, au troisième trimestre 2022, les volumes des exportations et des importations nationales de biens et services auraient affiché des hausses de 20,1% et 21,9% respectivement, en variations annuelles.
Portée par un affermissement de 6,8% de la consommation des administrations publiques, la demande intérieure aurait de son côté continué de soutenir la croissance économique, a indiqué le HCP.
La consommation des ménages, en volume, se serait pour sa part accrue de 2,9%, contribuant pour environ +1,7 point à la croissance globale du PIB. Ce, en dépit de l’accélération des prix à la consommation, notamment ceux de l’alimentaire.
Au cours de la même période, les prix à la consommation se seraient accélérés passant de +6,3% au trimestre précédent à 7,8% au troisième trimestre, et +1,4% au cours de la même période de 2021.
Des explications du HCP, il ressort que «cette progression serait due à une envolée de 13% des prix des produits alimentaires et à un accroissement de 4,5% de ceux des produits non alimentaires».
Selon le HCP, et malgré le recul des cours internationaux de certaines matières premières amorcé en juillet 2022, «les tensions sur les prix des produits importés se seraient maintenues, dans un contexte d’appréciation du dollar». Ce qui a pour conséquence d’entraîner des niveaux plus élevés des prix intérieurs, en particulier ceux de l’alimentation et des carburants.
«Au troisième trimestre 2022, les pressions inflationnistes importées auraient porté la contribution des prix des produits hors frais à 3,8 points et de l’énergie à 1,5 point, soit près de 70% de la hausse de l’indice global », a-t-il déduit.
Alain Bouithy