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La bureaucratie asphyxie les réformes
Le Groupe d’opposition ittihadie a souligné que le secteur des ports, par ailleurs, objet d’une grande course mondiale vers l’épanouissement et l’excellence, se présente comme un levier essentiel de tous les processus économiques de développement « eu égard à son rôle central et crucial dans la facilitation des échanges commerciaux et la consolidation de la connexion logistique ».
Toutefois, indiquent les conseillers usfpéistes, nombre de projets et de programmes déclarés sont hélas toujours suspendus dans « les ports d’attente », pénalisés par un certain nombre de dysfonctionnements structuraux profonds pénalisant leur développement et limitant leur rentabilité.
Dans cette veine, le conseiller parlementaire ittihadi, El Alaoui s’est référé au rapport de la Cour des comptes au titre de l’exercice des deux années 2023 et 2024 qui a révélé une grande indigence en matière de mise en œuvre des recommandations de contrôle formulées par l’Institution compétente en la matière, l’activation n’en atteignant que 20% parmi les centaines adressées aux institutions et entreprises concernées.
A cet égard, il a déploré le renoncement du gouvernement quant à la mise en œuvre des Hautes orientations Royales qui mettent l’accent sur la justice spatiale concernant l’investissement maritime, tout en rappelant que « la mer ne se trouve pas seulement à proximité de Tanger et du nord mais il existe également une grande façade atlantique nécessitant l’élaboration de ports performants pouvant rivaliser avec ce qui a été réalisé au Nord ».
Là-dessus, le conseiller parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie a alerté de l’absence de toute stratégie concrète à même de rassembler l’investissement public et la participation du secteur privé, l’Etat supportant la plus importante contribution en matière de prise en charge et de financement des projets d’infrastructures portuaires, à côté néanmoins d’un grand retard dans le processus de réalisation de gros projets tels que le port d’Agadir dont l’étude de faisabilité technique a été conclue depuis bien des décennies…
D’autre part, le conseiller parlementaire, également membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, Essalek El Moussaoui, a mis l’accent sur la responsabilité du gouvernement s’agissant du processus de repeuplement des zones sinistrées du fait du séisme dévastateur qui a affecté la province d’Al Haouz, en rappelant que cette catastrophe a occasionné un désastre humain exceptionnel, indiquant, à cet égard, que la cadence de la réalisation de tels projets aussi vitaux n’arrive pas à atteindre le niveau escompté dans les instructions Royales claires et précises ayant mis l’accent sur la mobilisation de tous les efforts et potentialités.
L’intervention du parlementaire usfpéiste s’est focalisée, en outre, sur les affres et souffrances des familles logées dans les tentes, confrontées aux conditions climatiques très dures, aux difficultés de livraison des matières premières et au grand retard du repeuplement, considérant qu’en tout état de cause, cette situation porte atteinte à la dignité du citoyen et interroge quant au sérieux de l’exécutif supposé accompagner l’exécution de ses engagements.
Par ailleurs, dans une intervention réactive, le conseiller parlementaire Essalek El Moussaoui a appelé à la constitution d’une commission spéciale à laquelle incombera l’activation accélérée de la cadence des travaux, le traitement de toutes sortes d’entraves administratives et techniques obstruant l’exécution des actions préconisées sur le terrain, de même qu’à la diffusion de rapports périodiques précisant les proportions atteintes des réalisations, consacrant, ainsi, la transparence et la reddition des comptes.
Et les deux conseillers parlementaires de conclure que la crédibilité du gouvernement est ainsi mise à l’épreuve, non seulement autour des données et statistiques déclarées mais aussi et surtout autour de sa capacité à mettre concrètement en œuvre des politiques publiques à même de servir l’intérêt des citoyens aussi bien concernant les ports dont le lancement se fait attendre que les zones sinistrées qui scrutent un traitement opportun et équitable.
Rachid Meftah
