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A l’entame de son intervention, il a tenu à souligner que le Maroc vit au rythme des crises qui se suivent et se ressemblent en raison de la politique gouvernementale qui constitue un vrai obstacle au développement et à la dynamique politique, économique, sociale et culturelle qu’a connue le pays durant les années 90.
Les volets économique et social sont les indicateurs patents de cette crise engendrée par la situation politique que le gouvernement cherche à occulter et partant reléguer au second plan les grandes questions sociales à caractère urgent qui se posent avec acuité, car c’est de l’avenir de la classe ouvrière qu’il s’agit, a-t-il fait savoir. A commencer par sa politique délibérée de ne pas ouvrir un dialogue serein et responsable avec les différents partenaires sociaux, de porter atteinte aux droits et acquis des travailleurs, de lutter contre les libertés syndicales, etc.
Au lieu de se pencher sur les vrais problèmes et en trouver les solutions appropriées, le gouvernement persiste dans sa politique qui va à l’encontre des aspirations du peuple marocain en général et de la classe ouvrière en particulier, procédant, dans la foulée, à des hausses successives des prix des denrées de première nécessité et du carburant, et à réprimer toute manifestation de protestation. Il s’emploie également à renier les engagements de l’accord du 26 avril, à effectuer des prélèvements sur les salaires des grévistes, et ce en l’absence d’une loi régissant le droit de grève, a tenu à indiquer Abdelkader Rghioui.
Et de poursuivre que le Groupe fédéral attend toujours que le chef du gouvernement tienne ses nombreuses promesses faites au lendemain de son investiture concernant l’augmentation des salaires et la réforme des Caisses de retraite, entre autres.