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Service militaire. Critères d'établissement des listes de conscrits du prochain contingent
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Tétouan: Ouverture d'une Conférence sur les villes intelligentes méditerranéennes
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Mise en lumière de l'importance de relever les défis de la santé au travail afin de répondre aux urgences sanitaires
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La CMSS met en place de nouvelles démarches de normalisation de ses prestations
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Rencontre sur les réalisations du Mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap
Parmi les principes énoncés par la Convention relative aux droits des personnes handicapées, signée et ratifiée par le Maroc en 2009, le droit à une prise en charge médicale adaptée, à l’accès aux soins, ainsi que la nécessité de former les professionnels de santé aux spécificités liées au handicap apparaissent comme des impératifs.
Pour autant, de nombreux efforts restent à faire pour atteindre ces objectifs. Le constat est en effet sans appel : seules 10% des FSH ont accès à un suivi gynécologique régulier. Ce chiffre vient ainsi confirmer l’absence de structures proposant un accompagnement spécialisé et adapté alors que les besoins sont réels et spécifiques pour cette population ; l’infection urinaire non détectée et non soignée représentant l’une des principales causes de mortalité chez les femmes paraplégiques.
« L’inaccessibilité des structures de soins reste de loin le facteur le plus décourageant, en plus de l’équipement médical inadapté, notamment pour les femmes en fauteuil roulant pour qui le transfert sur la table d’examen peut être extrêmement éprouvant, ainsi que le manque de connaissance du personnel soignant sur les pathologies du handicap » explique Dr. Rabi, médecin chef du Centre Noor.
C’est dans ce contexte que le Groupe AMH s’est engagé dans un projet sur 3 ans (2016- 2019). L’Institut mutualiste Montsouris (IMM-Paris) accompagne le Groupe AMH pour la sélection de l’équipement adéquat pour la salle de soins.