Le Festival du film de Genève dédie une journée au cinéma marocain

Lundi 14 Avril 2014

Le Festival du film  de Genève dédie une journée au cinéma marocain
Trois longs-métrages marocains ont été projetés mardi soir dans le cadre de la compétition officielle du Festival international  du film oriental de Genève (FIFOG), qui rend cette année hommage au septième art du Royaume en lui consacrant toute une journée.
 Dans le somptueux complexe cinématographique de Grutli, les organisateurs  ont offert aux cinéphiles une belle vitrine de la copieuse programmation du  FIFOG. A l’affiche, les films “C’est eux les chiens” de Hicham Lasri, “Derrière  les portes fermées” de Mohamed Bensouda et “Femme écrite” de Lahcen Zinoun,  suivis par un public à la fois varié, passionné et curieux. Présent sur place, M.Zinoun a présenté à l’assistance son œuvre consacrée au tatouage et à l’écriture sur le corps de la femme comme étant un mode unique d’expression, et surtout un acte assumé de résistance contre un ordre social,  “une revendication d’une singularité dans l’art de vivre”.
Dans une déclaration à la MAP, le réalisateur doublement primé au Festival  national de Tanger en janvier dernier, exprime sa joie de participer au FIFOG 2014  qui met sous les projecteurs la question du corps sous ses différentes  facettes.
Très applaudi, Lahcen Zinoun a offert aux cinéphiles une œuvre singulière, empreinte de poésie, de symbolisme et de délires sensés sur le corps comme lieu  d’expression de liberté et d’amour.
“Femme écrite”, réalisée en 2012, a remporté le Grand prix du Festival de cinéma et de l’immigration dont la première édition s’est tenue du 27 février au 2 mars aux Pays-Bas. Ce long-métrage raconte l’histoire d’un anthropologue de renommé de retour  d’un voyage à l’étranger, fasciné par “la belle” Mririda, une ancienne poétesse amazighe dont le souvenir le passionne au point qu’il envisage de faire un  film documentaire sur elle. Lors de son repérage, Naim visite une maison où  Mririda aurait travaillé un jour, mais c’est la jeune tatouée, Adjou, qui  l’accueille, une rencontre qui bouleverse sa vie. Au fil de ses recherches, il  construit un imaginaire autour des thématiques du mysticisme, du crime et  d’amour. 
Ancien danseur et chorégraphe internationalement reconnu, le cinéaste  marocain compte à son actif notamment le film “La beauté éparpillée” (2007) et  plusieurs courts métrages. En marge de cette journée dédiée au septième art marocain, la Mission  permanente du Marco auprès de l’ONU à Genève a offert une réception en  l’honneur des participants au festival et du public.
Le 9ème Festival international du film oriental de Genève, place, cette année, le cinéma marocain au cœur de sa programmation.

MAP

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