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Réunion de l’Institution des secrétaires régionaux et provinciaux et session ordinaire du Conseil national du parti
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Le Premier secrétaire reçoit des délégations socialistes et social-démocrates du Mexique, de la Biélorussie et du Venezuela
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Driss Lachguar s’entretient avec des représentantes du parti social-démocrate biélorusse
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L’USFP ne peut en aucun cas disparaître suite à une quelconque décision pour la bonne raison qu’il n’est pas né sur décision
Le Maroc a d’ailleurs imposé l’exclusion d’une délégation des séparatistes qui s’était faufilée dans une réunion ministérielle de coordination en marge du Forum nippo-africain tenu au Mozambique en 1917.
Issu du mouvement national et des mouvements de libération dans la région, et dont les fondateurs ont activement participé à la Conférence de Tanger (28-29 avril 1958) voulue par les organisations populaires au Maroc, en Algérie et en Tunisie faisant valoir nationalisme et libération dans la perspective de l’édification d’une entité maghrébine complémentaire et solidaire, l’USFP considère que cet accueil réservé par la présidence de la république tunisienne est à assimiler à un coup de poignard dans le dos à l’encontre du Maroc qui a toujours été attentif à la stabilité et à la sécurité de la Tunisie pour laquelle il a constitué un soutien de premier ordre quand elle avait à faire face au terrorisme islamiste et qu’elle aspirait à une stabilité politique, sécuritaire et économique après «la révolution du jasmin». La Tunisie manquait alors de tout autre soutien tant international que régional. Seul Sa Majesté le Roi Mohammed VI l’a assurée au plus haut point d’un soutien politique et moral prolongeant même son séjour dans ce pays dans des conditions particulièrement ardues.
Soucieux de la stabilité de la région, et désireux de lui faire éviter toute tension, les présidents tunisiens ne se sont jamais laissé aller à un acte tel que celui commis aujourd’hui par la présidence tunisienne. Le Maroc, pour sa part, était bien au fait des contraintes que subissait la Tunisie et qui allaient jusqu’au chantage de la part des pays voisins (l’Algérie ou la Libye de Kadhafi).
Partant de son positionnement dans l’opposition parlementaire, l’USFP exprime son approbation de la décision du gouvernement marocain de procéder au rappel de l’ambassadeur du Royaume monsieur Hassan Tarik comme il déclare son appui total aux efforts accomplis, sous la direction clairvoyante de Sa Majesté le Roi, par la diplomatie nationale pour faire face à tous ces complots visant à perturber les succès réalisés par notre pays dans le cadre du règlement du dossier de notre intégrité territoriale qui constitue un facteur déterminant dans nos relations, nos partenariats et nos alliances tant au plan régional qu’international.
Ces complots qui renseignent, au fait, sur la misère de ceux qui sont derrière, connaîtront le sort des autres manœuvres qui les ont précédés et viendront se briser sur le socle d’un front intérieur inébranlable et appelé plus que jamais à davantage de consolidation et de solidarité à travers un investissement inspiré de tous les éléments de force de la société marocaine dont le potentiel qu’offre le soft power représenté par les Marocains du monde.
Tout en condamnant ce comportement hostile et insensé du président de la république de Tunisie qui reflète d’ailleurs sa mentalité putschiste à l’encontre des institutions, des compatibilités et de l’histoire, l’USFP réitère, en revanche, sa fierté concernant les rapports fraternels qui unissent les peuples marocain et tunisien et appelle les élites intellectuelles et politiques, les partis et les organisations de la société civile à œuvrer pour un avenir qui consacre un Maghreb des peuples s’opposant à toutes les visées de division et d’hostilité qui constituent une menace aux ultimes possibilités de complémentarité pour un Grand Maghreb tel que voulu par les ancêtres résistants et rêvé par les générations maghrébines aspirant au développement et à la démocratie dans un espace maghrébin fort et solidaire.