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"Le Bélarus introduit une liste de sanctions répliquant (à celles de l'UE) à partir d'aujourd'hui", a déclaré le ministère bélarusse des Affaires étrangères dans un communiqué, précisant que la liste ne serait pas rendue publique. Le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko, n'est pas personnellement visé par les mesures européennes.
Le Kremlin a lui jugé vendredi que les sanctions de l'UE contre Minsk étaient une "preuve de faiblesse plus que de force" de la part des Européens. "Vous savez que nous considérons comme mauvaise la politique de sanctions d'une manière générale", a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, tout en jugeant "positif" que le président Loukachenko ne soit pas personnellement visé par les mesures européennes.
Réclamées par l'opposition bélarusse, les sanctions européennes concernent une quarantaine de responsables bélarusses accusés de répression contre des opposants ou de falsification du résultat de l'élection présidentielle du 9 août. Ces sanctions, effectives depuis vendredi, gèlent les avoirs dans l'UE des personnes concernées qui sont également interdites d'entrée sur le territoire de l'Union.
Le Bélarus connaît des semaines de manifestations sans précédent depuis le scrutin présidentiel, contesté par l'opposition.