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Après avoir obtenu plusieurs prix au Maroc et à l’étranger pour sa fameuse "Capharnaüm", la moisson semble déjà prometteuse pour sa nouvelle pièce, "La pianiste". Il faut dire que la comédienne est restée égale à elle-même, proposant un même souffle, une même énergie qui traversent une interprétation singulière, spontanée et professionnelle.
«C'est un devoir d'acteur que de se remettre en question. Et puis, c'est l'exigence de la metteur en scène que je suis qui me pousse à développer mes formes d'expression physiques et celles d'interprétation. Sans, évidemment, oublier le sport qui me permet de gagner en souffle et en souplesse sur scène…», écrit la comédienne sur sa page Facebook.
C’est sans doute pour cette obsession à vouloir toujours se remettre en question et donner libre cours à ses sens et sensations, laissant son corps s'exprimer au gré des thèmes, que le jury a choisi de la consacrer.
Avec des thèmes qui touchent plusieurs aspects de la vie notamment la situation de la femme dans le monde arabo-musulman, Latefa Ahrrare nous plonge dans une parodie qui rend complice l'artiste avec son corps, le texte avec sa teneur et le symbole avec sa consistance. Tout cela, Latefa l'a adapté avec intelligence au point qu'elle ne laisse aucun répit au spectateur qui se trouve captivé durant le spectacle.
"La pianiste" est une ode à l'amour, une pièce qui chante la paix et la liberté. C’est un cri du cœur et un appel à la tolérance et à l'écoute de soi.
La nouvelle pièce de Latefa Ahrrare est une coproduction de "Fujairah Culture Media" des Emirats et du "Théâtre des amis" au Maroc.
Repères
La pièce « La Pianiste » est écrite par Milha Abdullah d'Arabie Saoudite, la mise en scène et l'interprétation sont assurées par Latefa Ahrrare, assistée de Said Amel. La chorégraphie est de l'Espagnol Ramon Baez, le décor et la lumière sont d'Abdelhay Serghouchni, les costumes de Tarik Ribh et la création musicale de Nabil Benabdeljalil. Quant à la conception sonore, elle est signée Zouheir Atbane.