Le portage institutionnel du cadre sera assuré, dans une étape transitoire en attendant la mise en place de l’instance prévue par le projet de la loi-cadre n° 51.17 relative à la réforme du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, par une commission nationale de la certification placée sous l’autorité du ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, explique la même source, ajoutant que cette commission jouera un rôle stratégique en matière de conception, de validation des outils et de pilotage du cadre national.
Elle sera appuyée par une commission permanente chargée de l’exécution des résolutions et recommandations de la commission nationale, de l’opérationnalisation et le suivi de sa mise en application, à travers notamment la tenue du registre national de la certification.
Une autre étape très importante sera lancée incessamment avec le soutien de l’UE consistant au jumelage du Cadre national marocain avec celui en vigueur dans l’un des pays membres de l’UE et au renforcement du cadre national pour favoriser la mobilité académique et professionnelle des citoyens des deux rives, note le communiqué.