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Selon le rapport du Groupe de haut niveau de la Commission économique africaine (CEA) de l’Union africaine sur les flux financiers illicites (FFI) en provenance d’Afrique, le continent a perdu environ mille milliards de dollars entre 1980 et 2008. D’autres estimations sont encore plus alarmantes.
Observant que la dépendance des économies africaines par rapport à l’extraction des ressources naturelles les rend particulièrement vulnérables aux flux financiers illicites, le Groupe souligne également l’apparition de nouvelles méthodes novatrices de génération de flux financiers illicites grâce à l’économie numérique et aux nouvelles technologies.
Devant cet état de fait, une action politique urgente pour arrêter l’hémorragie s’impose ainsi qu’une démarche unifiée des organisations travaillant sur le sujet.
La question des flux financiers illicites est au cœur du débat sur l’élaboration de la feuille de route du développement de l’Afrique conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine et aux processus en cours tels que le financement du développement et les objectifs de développement durable post-2015. Pour faire aboutir tous ces efforts qui concourent au développement du continent, des capacités adéquates, en particulier sur le plan politique, doivent être mises en place aux niveaux national et régional pour l’arrêt des flux financiers illicites en provenance d’Afrique.