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En réponse à une question orale sur le projet d'accord entre le Maroc et l'UE sur les produits agricoles du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, le ministre a indiqué que ces résultats garantissent une protection pour les produits nationaux sensibles, dont les importations ne seront pas libéralisées.
Ces résultats, a-t-il ajouté, portent également sur l'augmentation des quotas de certains produits d'exportation à haute valeur ajoutée et l'ouverture de perspectives pour de nouveaux produits tels l'huile d'olive, les raisins, les pêches et les abricots.
Le ministre a précisé que les négociations, lancées depuis 2006, se sont déroulées en dix rounds ayant abouti à plusieurs résultats relatifs aux exportations et aux importations, notant que les importations ont été répertoriées en quatre groupes de produits agricoles en fonction de leur sensibilité.
Il s'agit des produits qui seront libéralisés juste après l'entrée en vigueur de l'accord (les input agricoles), les produits qui seront libéralisés dans l'intervalle de cinq ans (légumes, fruits, beurre) et d'autres sur dix ans (produits nécessitant un délai plus long pour la mise à niveau de leur chaîne de production), ainsi que les produits qui ne seront pas libéralisés et qui bénéficieront de clauses préférentielles à travers des quotas tarifaires avec l'exemption ou la réduction des droits de douane (céréales, viandes rouges et blanches, pâtes, huile d'olive, pomme et amandes).
Quant aux résultats des négociations sur les exportations, a relevé M. Akhannouch, ils ont porté sur la libéralisation de tous les produits agricoles et de l'agro-industrie immédiatement après l'entrée en vigueur de l'accord à l'exception du sucre, des tomates, de l'ail, des fraises fraîches, des concombres et des clémentines. Il a noté qu'il s'agissait également de l'amélioration sensible des quotas accordés à ces produits avec l'obtention de tarifs préférentiels d'entrée pour de nouveaux produits: raisins, pêches, nectarines et abricots.