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De sources fiables, des enquêtes auraient été demandées à plusieurs services de renseignements pour dévoiler la vérité sur l’odeur de soufre qui s’est dégagée de plusieurs projets tant sur le plan urbain que rural. La visite Royale à la province de Khénifra en mai 2008, la nomination d’un nouveau gouverneur à la tête de cette province longtemps marginalisée et le lancement de l’opération de mise à niveau à coups de milliards ont été perçus comme une rupture entre deux périodes : avant et après la visite Royale à cette province enclavée entre les montagnes du Moyen Atlas et surtout souffrant d'un sous-développement infrastructurel dans tous les secteurs, accentué par une piètre gestion.
L’initiative Royale visait une meilleure concrétisation du nouveau concept d'autorité et la consolidation de la politique de proximité afin d'améliorer la qualité des prestations au profit des Khénifris en quête d'un nouveau changement. Un essor urbanistique devait en découler et une réorganisation structurelle de la ville devait voir le jour afin de réaliser une certaine intégration susceptible de favoriser un développement local en milieux urbain et rural.
Une mise à niveau est avant tout une amélioration des conditions de vie et des services rendus à la population. C’est une mise à jour infrastructurelle, structurelle et organisationnelle de la cité. Depuis deux ans, beaucoup de chantiers ont été entamés en fanfare et beaucoup d’argent a été investi sans pour autant que la configuration de la ville change. Dans la plupart des cas, c’est plutôt un embellissement voire un maquillage qui n’a pas tardé à déteindre.
Plusieurs questions se posent à ce sujet, d’où les investigations avant l’inauguration de tous ces projets au début de 2011. D’autant plus que les responsables locaux ont réclamé un budget supplémentaire au ministère de l’Intérieur. Il faut dire que pas moins 220 millions de dh ont été alloués rien qu’à la mise à niveau de Khénifra annoncée lors de la dernière visite du Souverain. 21 projets étaient censés donner un nouveau look à la capitale des Zayanes à travers une refonte infrastructurelle et un embellissement dignes d'une cité. Plusieurs parties ont contribué à ce vaste programme de développement de la ville. La grosse part a été versée par l'Intérieur à hauteur de 140 millions de DH, suivi du département de Hjjira qui injectera à Khénifra la bagatelle de 5 millions de DH et arrivent ensuite les conseils communal et régional avec respectivement des contributions de 20 et 10 millions de DH. Les enquêtes à la veille des dates butoir de réalisation par des services « neutres » en disent long sur les irrégularités et les dysfonctionnements qui ont entaché ces projets. Ce qui est sûr, c’est qu’à l’œil nu il y a loin entre la paperasse, les maquettes et la réalité.