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Au début des années 2000, la ville a connu un essor jamais égalé depuis sa création. Les investissements importants de l’Etat dans la métropole, l’éradication des derniers bidonvilles, la multiplication des infrastructures et le surpeuplement de la ville ont fait que les 305 taxis de la place ne répondaient plus aux besoins de plus en plus grandissants des habitants, surtout avec les extensions et l’apparition de différents quartiers à la périphérie. C’était l’occasion inespérée pour des milliers de chômeurs de trouver un emploi, même aléatoire, pour ceux dont les familles pouvaient leur acheter des véhicules utilitaires.
Les autorités avaient deux raisons de ne pas intervenir et tuer dans l’œuf ce qui allait devenir leur hantise quelques années plus tard. En effet, elles voyaient à travers ce genre de transport, la solution qu’elles n’ont pas pu ou voulu trouver pour résoudre le problème, de plus en plus persistant, des transports urbains, d’une part, mais aussi et surtout la création de dizaines d’emplois dont ont tant besoin les jeunes diplômés et autres chômeurs dont les manifestations sont souvent destructrices et marquées par la violence.
Devant le silence des autorités, les petites estafettes dont le nombre était estimé, en 2005, à 150, dépasse aujourd’hui les 1.400. Les conducteurs ne détiennent aucun document administratif justifiant l’activité de transporteurs.
Au cours des semaines dernières et pendant que les petits taxis étaient en grève, les conducteurs des minicars avaient observé des sit-in demandant aux autorités de régulariser leur situation en leur accordant des licences et le statut de transporteurs légaux s’acquittant des taxes et droits y afférents.
Mais face au mutisme et à l’indifférence des responsables, les intéressés se sont attroupés sur la place blanche dans le quartier populaire d’Al Aouda dont les habitants sont les plus touchés par ce moyen de transport.
Les forces de l’ordre voulant disperser cet attroupement ont affronté les 1400 mécontents soutenus par les élèves des établissements avoisinants. Cette échauffourée s’est soldée par plusieurs blessés de part et d’autre, sans que le problème ne soit résolu.