-
La BERD anticipe une croissance de 3% pour le Maroc en 2024
-
Création à Dakhla du Centre international de recherches et de formation en intelligence économique
-
La Chambre des conseillers adopte à l'unanimité un projet de loi fixant des dispositions particulières relatives au régime de l'AMO
-
Les étapes d'une stratégie axée sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre expliquées aux entreprises
-
Un sommet sur les opportunités d’investissement aux USA présenté à Casablanca
"Au Maroc, la production non-agricole demeure vigoureuse sous l'impulsion de la consommation privée et une augmentation des exportations des produits manufacturés, tels que l'automobile, les produits électriques et les phosphates", explique l'institution de Breton Woods.
Le rapport note, par ailleurs, que l'économie des pays en développement devrait connaître une amélioration en 2015, grâce notamment aux faibles prix du pétrole, à la reprise de l'économie américaine et à l'apaisement des turbulences ayant secoué plusieurs grands marchés émergents.
La croissance des pays en développement, qui s'est chiffrée à 4,4 % en 2014, devrait se poursuivre pour atteindre 4,8 % en 2015, puis 5,3 et 5,4 % en 2016 et 2017 respectivement, précise cette publication semestrielle de la BM, indiquant que l'économie mondiale, après avoir enregistré une croissance estimée à 2,6 % en 2014, devrait croître de 3 % cette année, de 3,3 % en 2016 et de 3,2 % en 2017.
Commentant ce rapport, Jim Yong Kim, président du Groupe de la BM, a indiqué que "les pays en développement doivent judicieusement déployer leurs ressources pour soutenir les programmes d'action sociale, en ciblant particulièrement les pauvres et en menant des réformes structurelles investissant dans les ressources humaines".
"Il est également essentiel que les pays lèvent tous les obstacles inutiles à l'investissement du secteur privé. Ce dernier est de loin la première source d'emplois et peut à ce titre aider des millions de personnes à sortir de la pauvreté", a-t-il ajouté. Il ressort également dudit rapport que cette "fragile" reprise mondiale s'inscrit toutefois dans un contexte de tendances de plus en plus divergentes, qui auront d'importants impacts sur la croissance mondiale.