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Le surpeuplement des classes, le déficit de personnel et l'insuffisance persistante des établissements scolaires, malgré les gros moyens déployés par l'Etat constituent des entraves au bon déroulement de l'année scolaire.
A cela s'ajoute le mécontentement des fédérations de parents et tuteurs d'élèves du fait de la fermeture de l'unique lycée technique des provinces du Sud qui avait fermé ses portes à Laâyoune. Ce lycée dont les travaux de construction ont duré plus de six ans et qui a accueilli sa première promotion pour l'année 2010-2011, a été fermé à la fin de cette même année. Bien que ce lycée ait été sous-équipé durant l'année dernière, il avait fait naître l'espoir chez les fédérations de parents d'élèves qui avaient fait de son ouverture leur cheval de bataille tout au long de la dernière décennie.
C'est dans une telle conjoncture que le ministre d'Etat Mohamed Elyazghi s'est rendu à Smara pour y donner le coup d'envoi de l'opération « Un million de cartables » signifiant ainsi l'ouverture de l'année scolaire 2011-2012.
Au cours de son déplacement à Smara, le ministre d'Etat a fait une escale à Laâyoune. Au salon d'honneur de l'aéroport, M. Elyazghi a tenu un point de presse pour répondre aux questions d'une dizaine de journalistes représentant différentes médias nationaux.
A la question sur l'objectif de sa visite, le ministre a indiqué que comme l'année dernière, il avait donné le coup d'envoi de l'opération « Un million de cartables » initiée par Sa Majesté le Roi et qui vise à lutter contre la déperdition scolaire et encourager la scolarisation des enfants issus de familles nécessiteuses. Il avait donné le coup d’envoi de cette opération dans d’autres provinces sahariennes et que cette année, c’est à Smara, capitale spirituelle des provinces du Sud, qu’il s’est rendu pour y effectuer la même opération.
A un journaliste qui lui demandait si la rumeur sur une médiation qatarie entre le Maroc et l’Algérie pour aplanir leur différend était fondée, le ministre a répondu que notre pays n’avait pas besoin d’intermédiaire pour dire à l’Algérie ce qu’il doit lui dire, à savoir l’ouverture des frontières terrestres et l’édification du Grand Maghreb arabe.
Concernant la création d’un noyau universitaire dans les provinces du Sud, Mohamed Elyazghi a souligné que durant une vingtaine d’années, le Maroc qui compte, aujourd’hui, quatorze universités et leurs annexes, n’en avait qu’une seule. La création du noyau universitaire de Laâyoune est un projet qui a été débattu à différents niveaux et qu’il verra bientôt le jour.
A la question de savoir pourquoi on tarde à mettre en application le projet d’autonomie avancée dans les provinces sahariennes pour mettre fin au conflit et permettre aux séquestrés des camps de rentrer chez eux, le ministre a répondu que le problème du Sahara a connu plusieurs étapes et que le Conseil de sécurité a recommandé de trouver une solution négociée qui donne satisfaction aux parties. En réponse à cette recommandation, le Maroc a proposé l’application de l’autonomie interne qui vise à ancrer la démocratie dans cette partie du pays, mais qui est aussi une solution mettant fin aux souffrances endurées par nos compatriotes dans ces camps. Cependant, ce projet ne peut se réaliser que si un recensement est effectué dans les camps pour définir le nombre de Sahraouis marocains qui s’y trouvent. Malgré les appels persistants des organisations internationales, l’Algérie ne veut pas entendre parler de ce recensement. Pour concrétiser ce projet, il faut que celui-ci soit approuvé par tous les Sahraouis. N’oublions pas que si ce projet voyait le jour, cette région aurait un gouvernement et un Parlement locaux.
C’est un projet de grande importance et les pays qui nous ont précédés dans son application, comme notre voisine l’Espagne, ont connu un développement sur tous les plans,.
S’agissant des évènements de Dakhla, le ministre les a qualifiés de déplorables. Mais partout dans le monde, les hooligans ont toujours été à l’origine de troubles pareils. Cependant, cela ne justifie pas les exactions commises.
A propos du lycée technique dont la durée de vie n’aura pas dépassé un an, Mohamed Elyazghi a déclaré qu’il ne manquera pas de le soulever avec les autorités concernées.