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Dans ces conditions, l’appareil de production s’est trouvé dans une situation de sous-emploi. Le taux d’utilisation des capacités (TUC) se serait établi à 71%, en recul d’un point de pourcentage par rapport à son niveau de septembre. Une baisse qui traduit le repli qu’aurait connu ce taux dans les industries mécaniques et métallurgiques, dont le TUC a reculé de 4 points, les textiles et le cuir (-3 points) et les industries chimiques et para-chimiques (-2 points). En revanche, le TUC aurait enregistré une augmentation de 5 points dans les activités électriques et électroniques et serait resté inchangé dans les industries agroalimentaires.
Un autre indicateur de repli et non des moindres, concerne la baisse des ventes. Celles-ci auraient fléchi selon 41% des industriels et stagné selon 31%. Cette évolution reflète principalement le recul qu’auraient connu les ventes dans les industries électriques et électroniques (70%) et mécaniques et métallurgiques (53%).
Quant aux commandes, elles auraient été contrastées. Elles se seraient améliorées selon 37% des chefs d’entreprises, après 60% le mois précédent, et auraient baissé selon 31%, après 16%.
Sur le plan des perspectives, 55% des industriels anticipent une stagnation de l’activité et 32% une hausse. C’est le cas lors des enquêtes précédentes, mais c’est l’inverse qui s’est produit.
A l’évidence, l’industrie nationale est dans une dynamique négative. Globalement, l’activité secondaire est sur un trend baissier depuis le milieu de l’année 2012. Rappelons que pendant cette période, le climat des affaires avait été considéré comme défavorable par Bank Al-Maghrib pour la première fois depuis 2009.