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La présidence égyptienne déplore la déclaration de l’armée

Les militaires n’ont pas consulté le président


AFP
Mercredi 3 Juillet 2013

La présidence égyptienne déplore la déclaration de l’armée
La présidence égyptienne a indiqué, lundi soir, que la déclaration de l'armée fixant un ultimatum de 48 heures aux forces politiques pour trouver une solution à l'actuelle crise, risquait de "semer la confusion".
Dans un communiqué, la présidence déplore le fait que "la déclaration des forces armées n'ait pas été soumise au président" avant sa diffusion et "contient des signes pouvant semer la confusion".
Tout en se disant déterminée "à aller de l'avant sur la voie qu'elle a choisie pour mener une réconciliation nationale globale", la présidence dénonce "toute déclaration qui approfondirait la division" dans le pays et qui "pourrait menacer la paix sociale", faisant état de consultations avec toutes les forces nationales afin de sécuriser la voie du changement démocratique et la protection de la volonté populaire".
La présidence souligne aussi la détermination d'aller de l'avant "sur la voie préparée auparavant en vue d'une réconciliation nationale globale en réponse aux aspirations du grand peuple égyptien et sans se soucier de toute déclaration accentuant les divisions entre les citoyens".
"L'Etat démocratique égyptien civil est une des plus importantes réalisations de la révolution du 25 janvier" 2011 qui a renversé l'ancien président Hosni Moubarak, souligne le communiqué, affirmant que "l'Egypte ne permettra absolument aucun retour en arrière quelles que soient les circonstances". Lundi, l'armée égyptienne avait donné 48 heures aux partis politiques pour s'entendre, faute de quoi elle présentera sa feuille de route afin de sortir de la crise. Cet ultimatum de l'armée intervient au lendemain de manifestations monstres qui ont rassemblé à travers le pays des millions de personnes pour exiger le départ du président Mohamed Morsi, issu du mouvement des Frères musulmans.
Dans une déclaration lue à la télévision, le chef d'état-major de l'armée, le général Abdelfatah al-Sissi, a déclaré que la nation est en danger, laissant un ultimatum aux dirigeants politiques pour "satisfaire les revendications du peuple".
L'armée, a souligné le général, ne s'impliquera pas directement en politique ou au gouvernement mais elle supervisera la mise en oeuvre de cette feuille de route "avec la participation de toutes les tendances et partis nationaux, dont la jeunesse" révolutionnaire.


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