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Inscrite dans le cadre des activités culturelles proposées tout au long de l’année par l’Université, cette rencontre de réflexion est organisée en collaboration avec l’ambassade d’Espagne au Maroc, l’Institut Cervantès et le Centre de l’action interculturelle universitaire citoyenne (CAPAIUC). Elle se déroulera à la Salle Benabdeljalil de la Présidence de l’Université Mohammed V, sise Avenue des Nations unies, Agdal.
Dans un communiqué, les organisateurs précisent que cette rencontre de réflexion sera animée par Amina Bouayach, secrétaire générale de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH); Marina Subirats, philosophe et professeur émérite de l’Université autonome de Barcelone et Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l´Homme (CNDH).
La rencontre, qui promet de riches moments d’échanges et de débats, sera modérée par le Pr El Arbi El Harti. Président du Centre CAPAIUC, ce dernier a indiqué que « le thème de la journée abordera la situation des femmes de nos sociétés actuelles qui se sont ouvertes aux changements, pour occuper des espaces différents de ceux qu´elles ont remplis jusque-là ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le débat sur la situation de la femme est loin d’être terminé. Tout comme la question de son autonomisation préoccupe encore nombre d’experts et d’universitaires qui n’ont cessé d’échanger sur cette thématique en vue de faire progresser l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes.
« Pour que cela puisse avoir une conséquence sociale positive, il faut d´abord asseoir l’autonomisation des femmes, en valorisant leur indépendance et compétences sociales, politiques et culturelles. Les femmes ne doivent pas douter de leurs aptitudes et savoir-faire », estiment les organisateurs. Ces derniers appellent, d’autre part, les femmes à investir davantage l’espace public, en jouant un rôle plus actif et effectif dans l’entreprise, l’université, la politique…
Parce que parvenir à la démocratie paritaire est un but soutenu, les organisateurs rappellent que « la parité exige que les femmes partagent avec les hommes de manière équitable toutes les tâches dont nos sociétés ont besoin pour leur évolution et croissance. Le chemin est long et parfois tortueux ».
Il faut cependant souhaiter que la démarche passionnante du changement avance rapidement et sans répit, sans ignorer que l’éducation est fondamentale dans ce processus.
Espérant que les réflexions et contributions des intervenants, Amina Bouayaich, Marina Subirat et Driss El Yazami, permettront d’éclairer les participants et de faire avancer le débat sur cette question.