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La réalisatrice hongroise Agnes Kocsisa a mis en avant, mercredi lors d'une rencontre organisée dans le cadre de la 17ème édition du Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS), l'expérience cinématographique de son pays, en jetant la lumière sur la place de la femme dans l'industrie dramatique de ce pays de l'Europe de l'Est.
Lors de cette rencontre, à laquelle a pris part une pléiade de réalisateurs, cinéastes et professionnels du septième art, Mme Kocsisa a présenté un aperçu sur l'histoire du cinéma hongrois, invité d'honneur de cette édition du festival, en soulignant les développements qu'a connus le septième art aux niveaux créatif et technique depuis ses débuts dans les années 1920.
Revenant sur les transformations sociales et politiques dont la Hongrie a été témoin au milieu du siècle dernier, elle a noté que les événements géopolitiques majeurs qui ont accompagné les deux guerres mondiales ont profondément affecté la culture et les industries créatives des pays de l'Europe de l'Est.
Concernant le statut des femmes dans les cercles dramatiques hongrois, Mme Kocsisa a relevé que la tendance au conservatisme des pays de l'Europe de l'Est et les préjugés qui en découlent ont clairement affecté les représentations sociales de la femme et, par conséquent, la créativité féminine.
De même, elle a signalé que "les défis auxquels sont confrontées les femmes constituent une question qui traverse les frontières, bien qu'à des degrés variés", exprimant sa satisfaction que la plupart de ces contraintes sont moins présentes dans l’industrie dramatique hongroise actuelle.
"Encourager la créativité cinématographique des jeunes, en particulier chez les filles, et transférer les connaissances accumulées par les générations fondatrices dans le domaine du cinéma à la génération actuelle restent le moyen le plus efficace pour faire progresser cet art", a-t-elle conclu.
Agnes Kocsisa est née en 1971 à Budapest, où elle a étudié la langue et la littérature polonaises, l'esthétique et les théories du cinéma à l'Université Loránd Eötvös. Elle a aussi décroché un Master en réalisation cinématographique à l'Université des arts du spectacle et du cinéma.
Ses courts métrages ont été projetés dans de nombreux festivals, dont celui de "Air frais" qui a connu un franc succès puisqu'il a été parmi les œuvres projetées au Festival de Cannes et nominé pour le Prix européen de la découverte. Elle a également participé à plus de 80 festivals et a remporté 14 prix.
Lors de cette rencontre, à laquelle a pris part une pléiade de réalisateurs, cinéastes et professionnels du septième art, Mme Kocsisa a présenté un aperçu sur l'histoire du cinéma hongrois, invité d'honneur de cette édition du festival, en soulignant les développements qu'a connus le septième art aux niveaux créatif et technique depuis ses débuts dans les années 1920.
Revenant sur les transformations sociales et politiques dont la Hongrie a été témoin au milieu du siècle dernier, elle a noté que les événements géopolitiques majeurs qui ont accompagné les deux guerres mondiales ont profondément affecté la culture et les industries créatives des pays de l'Europe de l'Est.
Concernant le statut des femmes dans les cercles dramatiques hongrois, Mme Kocsisa a relevé que la tendance au conservatisme des pays de l'Europe de l'Est et les préjugés qui en découlent ont clairement affecté les représentations sociales de la femme et, par conséquent, la créativité féminine.
De même, elle a signalé que "les défis auxquels sont confrontées les femmes constituent une question qui traverse les frontières, bien qu'à des degrés variés", exprimant sa satisfaction que la plupart de ces contraintes sont moins présentes dans l’industrie dramatique hongroise actuelle.
"Encourager la créativité cinématographique des jeunes, en particulier chez les filles, et transférer les connaissances accumulées par les générations fondatrices dans le domaine du cinéma à la génération actuelle restent le moyen le plus efficace pour faire progresser cet art", a-t-elle conclu.
Agnes Kocsisa est née en 1971 à Budapest, où elle a étudié la langue et la littérature polonaises, l'esthétique et les théories du cinéma à l'Université Loránd Eötvös. Elle a aussi décroché un Master en réalisation cinématographique à l'Université des arts du spectacle et du cinéma.
Ses courts métrages ont été projetés dans de nombreux festivals, dont celui de "Air frais" qui a connu un franc succès puisqu'il a été parmi les œuvres projetées au Festival de Cannes et nominé pour le Prix européen de la découverte. Elle a également participé à plus de 80 festivals et a remporté 14 prix.
Bouillon de culture
Projection
Le long-métrage "Jours d’été" du réalisateur Faouzi Bensaïdi a été projeté mardi soir en avant-première à Casablanca, en prélude de sa sortie dans les salles obscures nationales.
"Jours d’été" (1h30) est une adaptation de "La Cerisaie", pièce de théâtre de l’écrivain et dramaturge russe Anton Tchekhov (1860-1904). Le film raconte l’histoire de Jalila de retour au pays après une longue absence à l’étranger. Elle retrouve son frère Kamal et sa sœur Aïcha pour tenter de sauver la demeure de leur enfance et son magnifique domaine qui doivent être vendus au début de l’automne. Les jours d’été semblent de plus en plus un lointain souvenir pour les membres de cette famille aux abois.
Tourné sur les hauteurs de Tanger, "Jours d’été" magnifie les paysages naturels tout en servant d’écrin aux émotions des personnages campés notamment par Mouna Fettou, Mouhcine Malzi, Nezha Rahil, Nadia Kounda, Abdou Taleb, Mohamed Choubi et le réalisateur lui-même.
Dans une déclaration à la MAP, Faouzi Bensaïdi a indiqué que ce long-métrage, le cinquième à son actif, lui a permis de revisiter l’œuvre de Tchekhov et ainsi renouer avec le théâtre qu’il a pratiqué à ses débuts, notant que ce film évoque un monde finissant et un autre naissant tout en explorant la complexité des relations humaines.
Pour sa part, Mouna Fettou a confié à la MAP qu’elle joue le rôle d’une dame qui fuit les souvenirs douloureux mais s’accroche à un passé qu’elle ne veut pas oublier, étant confrontée aux intrigues et à la dure réalité de sa famille noyée de dettes après les années d’opulence.
Le long-métrage "Jours d’été" du réalisateur Faouzi Bensaïdi a été projeté mardi soir en avant-première à Casablanca, en prélude de sa sortie dans les salles obscures nationales.
"Jours d’été" (1h30) est une adaptation de "La Cerisaie", pièce de théâtre de l’écrivain et dramaturge russe Anton Tchekhov (1860-1904). Le film raconte l’histoire de Jalila de retour au pays après une longue absence à l’étranger. Elle retrouve son frère Kamal et sa sœur Aïcha pour tenter de sauver la demeure de leur enfance et son magnifique domaine qui doivent être vendus au début de l’automne. Les jours d’été semblent de plus en plus un lointain souvenir pour les membres de cette famille aux abois.
Tourné sur les hauteurs de Tanger, "Jours d’été" magnifie les paysages naturels tout en servant d’écrin aux émotions des personnages campés notamment par Mouna Fettou, Mouhcine Malzi, Nezha Rahil, Nadia Kounda, Abdou Taleb, Mohamed Choubi et le réalisateur lui-même.
Dans une déclaration à la MAP, Faouzi Bensaïdi a indiqué que ce long-métrage, le cinquième à son actif, lui a permis de revisiter l’œuvre de Tchekhov et ainsi renouer avec le théâtre qu’il a pratiqué à ses débuts, notant que ce film évoque un monde finissant et un autre naissant tout en explorant la complexité des relations humaines.
Pour sa part, Mouna Fettou a confié à la MAP qu’elle joue le rôle d’une dame qui fuit les souvenirs douloureux mais s’accroche à un passé qu’elle ne veut pas oublier, étant confrontée aux intrigues et à la dure réalité de sa famille noyée de dettes après les années d’opulence.