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Le 27ème Festival de Fès des musiques sacrées du monde a accueilli, jeudi, un concert hors du commun au Jardin Jnane Sbil sous le titre "Racines musicales galiciennes".
Dans le cadre de cette soirée, le trio espagnol Fransy, Davide et Cibrán a transporté le public dans un voyage au cœur de la culture musicale de la Galice.
Le concert s'est ouvert sur un répertoire traditionnel, issu d'un travail minutieux de collectage réalisé par Fransy Gonzalez et l'Association Xiradela dans les villages de Bergantiños. Ces chants et danses, transmis de génération en génération, témoignent d'une riche histoire culturelle et d'un lien profond avec la terre et la vie quotidienne des villageois.
Le trio a donné vie à des rythmes comme les "maneos", "jotas" et "muiñeiras", faisant vibrer le public avec une énergie contagieuse. Le "muiñeiras", inspiré du son des roues du moulin à eau, a évoqué l'activité ancestrale des paysans attendant le broyage du maïs, tandis que les chants de travail, liés aux récoltes de lin et de blé ou à l'arrieiro (muletier), ont transporté le public dans un monde rural et authentique.
La présence de la "pandeireta", ce petit tambourin traditionnellement joué par les femmes dans les fêtes populaires galiciennes, a ajouté une dimension unique à la performance. Les coups rythmiques du "pandeiro" et du "pandeiro cuadrado" ont créé un dialogue sonore fascinant avec le violon de Cibrán.
Mais, la musique galicienne ne se résume pas à des traditions figées. Le violon de Cibrán, aux sonorités expérimentales, a transcendé les frontières du folklore. Son jeu, agrémenté de pédale d'effets et de couches sonores, a donné une dimension nouvelle et mystique à la musique traditionnelle.
Ce dialogue entre le passé et le présent, entre la tradition et l'innovation, a donné naissance à une musique unique et vibrante, parfaitement incarnée par l'énergie et la complicité des trois musiciens.
Dans une déclaration à la presse, Davide Salvado a souligné qu'à travers ce concert, le groupe souhaite célébrer la rencontre entre les cultures galicienne et marocaine, ajoutant que le Festival de Fès est un lieu magique où la musique devient un langage universel.
"Nous sommes fiers de transmettre ces chants et danses, qui racontent l'histoire de notre région, le labeur de nos ancêtres et la force de notre culture", a-t-il souligné.
La soirée a également été marquée par la présence exceptionnelle de la chanteuse amazighe Cherifa Kersit. Sa voix puissante et expressive a apporté une dimension interculturelle à la musique galicienne, témoignant de l'universalité de la musique et de la force des échanges culturels.
La collaboration entre ces deux artistes, venus d'horizons différents, a offert au public un moment unique et inoubliable.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival se tient du 24 mai au 1er juin prochain sous le thème "La Quête de l'esprit Al-Andalus".
Dans le cadre de cette soirée, le trio espagnol Fransy, Davide et Cibrán a transporté le public dans un voyage au cœur de la culture musicale de la Galice.
Le concert s'est ouvert sur un répertoire traditionnel, issu d'un travail minutieux de collectage réalisé par Fransy Gonzalez et l'Association Xiradela dans les villages de Bergantiños. Ces chants et danses, transmis de génération en génération, témoignent d'une riche histoire culturelle et d'un lien profond avec la terre et la vie quotidienne des villageois.
Le trio a donné vie à des rythmes comme les "maneos", "jotas" et "muiñeiras", faisant vibrer le public avec une énergie contagieuse. Le "muiñeiras", inspiré du son des roues du moulin à eau, a évoqué l'activité ancestrale des paysans attendant le broyage du maïs, tandis que les chants de travail, liés aux récoltes de lin et de blé ou à l'arrieiro (muletier), ont transporté le public dans un monde rural et authentique.
La présence de la "pandeireta", ce petit tambourin traditionnellement joué par les femmes dans les fêtes populaires galiciennes, a ajouté une dimension unique à la performance. Les coups rythmiques du "pandeiro" et du "pandeiro cuadrado" ont créé un dialogue sonore fascinant avec le violon de Cibrán.
Mais, la musique galicienne ne se résume pas à des traditions figées. Le violon de Cibrán, aux sonorités expérimentales, a transcendé les frontières du folklore. Son jeu, agrémenté de pédale d'effets et de couches sonores, a donné une dimension nouvelle et mystique à la musique traditionnelle.
Ce dialogue entre le passé et le présent, entre la tradition et l'innovation, a donné naissance à une musique unique et vibrante, parfaitement incarnée par l'énergie et la complicité des trois musiciens.
Dans une déclaration à la presse, Davide Salvado a souligné qu'à travers ce concert, le groupe souhaite célébrer la rencontre entre les cultures galicienne et marocaine, ajoutant que le Festival de Fès est un lieu magique où la musique devient un langage universel.
"Nous sommes fiers de transmettre ces chants et danses, qui racontent l'histoire de notre région, le labeur de nos ancêtres et la force de notre culture", a-t-il souligné.
La soirée a également été marquée par la présence exceptionnelle de la chanteuse amazighe Cherifa Kersit. Sa voix puissante et expressive a apporté une dimension interculturelle à la musique galicienne, témoignant de l'universalité de la musique et de la force des échanges culturels.
La collaboration entre ces deux artistes, venus d'horizons différents, a offert au public un moment unique et inoubliable.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival se tient du 24 mai au 1er juin prochain sous le thème "La Quête de l'esprit Al-Andalus".
Bouillon de culture
Distinction
Ce jeudi 30 mai 2024, Fatiha SAIDI, a été désignée, par la VrijeUniversiteit Brussel (VUB) comme l’une des 28 «fellows» de l’année 2024. Sa candidature a été portée par Imane Lechkar, docteure en anthropologie sociale et culturelle, professeur titulaire de la chaire Fatima Mernissi au département de sciences politiques de la VUB et au RHEA, le centre de recherches de la VUB sur le genre, la diversité et l'intersectionnalité.
La Professeure a justifié son choix en ces termes : « Fatiha occupe une place centrale au sein du réseau de la Chaire Fatima Mernissi en établissant des connexions précieuses entre la VUB et divers acteurs politiques. Elle joue un rôle crucial dans le développement des conférences et des interventions publiques. Elle nous aide aussi pour acquérir des financements pour des projets émancipatoires. Son engagement renforce la Chaire Fatima Mernissi dans la défense des droits humains, dans la défense des droits des femmes musulmanes et dans la promotion de l’égalité des genres.»
Ce jeudi 30 mai 2024, Fatiha SAIDI, a été désignée, par la VrijeUniversiteit Brussel (VUB) comme l’une des 28 «fellows» de l’année 2024. Sa candidature a été portée par Imane Lechkar, docteure en anthropologie sociale et culturelle, professeur titulaire de la chaire Fatima Mernissi au département de sciences politiques de la VUB et au RHEA, le centre de recherches de la VUB sur le genre, la diversité et l'intersectionnalité.
La Professeure a justifié son choix en ces termes : « Fatiha occupe une place centrale au sein du réseau de la Chaire Fatima Mernissi en établissant des connexions précieuses entre la VUB et divers acteurs politiques. Elle joue un rôle crucial dans le développement des conférences et des interventions publiques. Elle nous aide aussi pour acquérir des financements pour des projets émancipatoires. Son engagement renforce la Chaire Fatima Mernissi dans la défense des droits humains, dans la défense des droits des femmes musulmanes et dans la promotion de l’égalité des genres.»