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Réparti sur deux journées, les 29 et 30 octobre à Rabat, et élaboré avec l’appui de l’ONUSIDA et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ledit atelier bénéficie à plusieurs dizaines de participants. Les objectifs affichés ? Partager les principaux résultats et conclusions des consultations et entretiens sur le terrain, collecter les besoins et définir les attentes spécifiques des parties prenantes, ainsi que valider les objectifs et les axes d’intervention de la nouvelle stratégie.
Alors qu’elle s’inscrit dans le plan stratégique national de lutte contre le sida (PSN) 2017-2021, lequel vise à instaurer le respect des droits humains, du genre et de l’équité, sans oublier la réduction de la discrimination des personnes vivant avec le VIH et des populations vulnérables, cette rencontre, qui profite du soutien de l’ONUSIDA et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, représente la seconde étape de l’élaboration de la Stratégie nationale sur les droits humains et le VIH/SIDA 2018-2021. En effet, en plein été, la première étape fut marquée par la réalisation d’une revue documentaire, et également l’organisation d’entretiens avec les partenaires et des focus groupe consacrés aux personnes atteintes de VIH (PVVIH).
Bien qu’elle soit décrite comme ‘’nouvelle’’, cette Stratégie nationale sur les droits humains et VIH/SIDA fera écho à sa devancière, notamment en se basant sur ses acquis. A savoir : créer un environnement favorable pour la mise en œuvre du PSN et prendre aussi en considération les problématiques de stigmatisation et de discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), pour in fine, améliorer davantage l’accès aux services de santé.
A la lumière du nombre total cumulé de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) notifiées, on l’estime à 13.322 en 2017, dont 52% enregistrés entre 2012 et fin juin 2017, comme cela a été indiqué par le ministère de la Santé dans une fiche technique sur la situation épidémiologique du sida au Royaume, la nouvelle Stratégie nationale revêt une importance capitale. D’ailleurs, en s’alignant sur les Objectifs de développement durable (ODD), la Déclaration politique de 2016 et sur les orientations de la stratégie de l’ONUSIDA 2016-2021, elle place la barre très haut en termes d’ambitions. Et pour cause, ces dernières entendent accélérer la riposte pour atteindre le triple zéro (zéro nouvelle infection au VIH, zéro décès lié au sida et zéro discrimination) et la fin de l’épidémie à l’horizon 2030.
Toutefois la concrétisation de ces attentes ne sera pas chose aisée, et ce à l’horizon en dépit des réussites générées par la première stratégie pour la période 2013-2017, laquelle a permis, entre autres la conduite d’une revue législative et d’une évaluation genre, l’élaboration d’une stratégie de communication contre la discrimination et la réalisation d’une étude stigma-index.