La littérature pour rapprocher les peuples et les civilisations

La littérature est un soft power qui contribue au rapprochement des peuples et des civilisations, ont indiqué mardi à Casablanca les participants à une conférence organisée en marge de la 24ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL). Intervenant lors de cette conférence dédiée à la présentation de la carrière de feu Gamal Ghitany, les participants ont relevé que la littérature et la culture sont en mesure d’accueillir l’ensemble des spécificités qui caractérisent les peuples et les civilisations ainsi que leurs différences.
A cet égard, le rédacteur en chef du journal égyptien “Akhbar Al Adab”, Tarek Al Taher, a relevé que la littérature et la culture sont un garde-fou face à l’ensemble des mutations politiques et sociales. Il a par ailleurs estimé que l’expérience de feu Gamal Ghitany incarne parfaitement cet esprit, puisque ses œuvres reflètent une grande partie des valeurs cognitives et patrimoniales de tous les pays qu’il a visités tout au long de sa carrière littéraire.
Feu Ghitany était passionné par la découverte des lieux et des personnes qu’il rassemblait dans son imaginaire avant de s’en inspirer pour ses écrits mêlant à la fois ses découvertes et ses visions personnelles, a-t-il-ajouté . Pour sa part, le chercheur critique Said Yaktin a souligné que la littérature est en mesure de rassembler les peuples quelles que soient leurs appartenances, notant que pendant des années, la créativité littéraire a été le moyen d’expression des sociétés.
Le génie de l’écrivain s’exprime lorsqu’il arrive, à travers ses écrits, à transmettre des éléments de sa culture et de ses lectures, a-t-il poursuivi, ajoutant que la littérature en tant que langue commune à tous les peuples a toujours été une expression des sentiments de l’Homme et de ses passions.