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Le modèle marocain a significativement contribué au développement du concept et des expériences de la justice transitionnelle qu’il a propulsés vers de nouveaux horizons au niveau régional, mais aussi continental et international
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Le Bureau du CSEFRS tient sa 32ème réunion
Cette fois pour contrer l’action des frondeurs qui ont appelé à la tenue du conseil national du parti à la fin du mois courant, le président du parlement et du RNI, a appelé samedi dernier à la tenue d’une session ordinaire du comité central du RNI. Ladite réunion qui devait débuter à 9h et à laquelle devaient participer les membres de ce comité qui sont au nombre de 300 a été perturbée par la présence de la tendance frondeuse qui s’est mobilisées devant les portes de la salle de conférence dépendant du Ministère de l’Equipement pour avorter selon Mostapha Mansouri, cette réunion empêchant plusieurs membres de cette instance d’accéder à l’intérieur de la salle, ne permettant pas ainsi au quorum de se réaliser pour la tenue de la session ordinaire du comité central. Seuls 86 membres ont pu marquer leur présence ce qui était insuffisant pour la tenue de cette session.
A l’extérieur de la salle, le clan des réformateurs mené par Salaheddine Mezouar protestait contre ce qu’il appelle «leur rejet des pratiques antidémocratiques au sein du RNI". Ils ont, par ailleurs, appelé les membres du Conseil national du RNI à se mobiliser et à faire montre de responsabilité pour garantir le succès de l'étape historique des 23 et 24 janvier à Marrakech où les membres de cette instance seront appelés à choisir entre l’actuel président du « parti bleu », Mansouri et son désormais rival qui conduit la faction frondeuse et candidat officiel à la présidence du RNI. Vers 16h et à défaut de quorum et pour donner un caractère légitime à la réunion du comité central, le clan Mansouri a tenu une session extraordinaire de ladite instance avec le nombre des présents comme le stipule, selon le clan Mansouri, le règlement du parti. Le Comité central, réuni, a appelé à la démission ou le gel du bureau exécutif du parti, tout en chargeant la commission juridique d'étudier cette situation.
Un autre bras de fer entre les deux protagonistes qui mènera, selon beaucoup d’observateurs, à une scission du parti de la Colombe. Les deux factions n’attendent que le verdict du tribunal sur cette affaire qui sera prononcé demain mardi pour annoncer un divorce qui semble bel et bien consommé.