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Si l’assemblée générale des Nations unies, initiatrice de cette journée, a une haute estime des villes en les considérant comme des vecteurs de croissance économique grâce aux idées, aux commerces et aux projets scientifiques et d’innovations qu’elles couvent, de son côté, Lydec, perçoit le Grand Casablanca comme un territoire dont l’évolution est continuelle, un nid d’idées et d’opportunités de développement durable.
En prenant en considération les prévisions démographiques à l’horizon 2050, il est fort à parier que les villes concentreraient alors 73,6% des habitants contre 60,3% en 2014, selon les projections du Haut-commissariat au plan.
Ainsi, et dans le cadre de son Plan d’actions développement durable 2020 (PADD 2020), Lydec nous apprend dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale des villes, qu’elle se serait fixé plusieurs engagements dans l’optique de contribuer à la performance économique et environnementale du Grand Casablanca.
À cet effet, le délégataire casablancais met en lumière les solutions innovantes et adaptées aux enjeux de la ville du futur qu’elle a concrétisées à travers deux principaux axes : des solutions pour une ville durable et des solutions pour la préservation des ressources naturelles.
Le premier trouve son essence dans l’aménagement urbain durable grâce à la mise en place de 4 solutions innovantes : Urb’Invest, pour contribuer à la gestion efficace et durable des investissements de la ville, Geo’Invest, pour anticiper et planifier au mieux les interventions et maîtriser les investissements, E-lot, pour mieux gérer les dossiers de raccordement des lotisseurs-aménageurs et pour finir, le 7/24, centre de veille et de coordination de Lydec, pour une gestion performante et intelligente des interventions dans la ville.
Le second volet des solutions entreprises mène Lydec sur le terrain de la préservation des ressources naturelles. Notamment par l’installation de Smart lighting, un système de gestion durable et intelligente de l’éclairage public pour contribuer à la réduction de l’empreinte carbone de la ville. Mais aussi, Smart water technologies, une méthode innovante pour améliorer l’efficacité de ses actions de lutte contre les fuites d’eau, et donc préserver les ressources hydrauliques.
Les eaux usées sont aussi concernées. Selon l’opérateur, pour offrir un cadre de vie plus agréable aux riverains, la mise en service en 2003 de la Station d’épuration des eaux usées (STEP) de Médiouna contribue de manière concrète à la gestion durable de la ressource en eau.
Et pour finir, la préservation du littoral et de l’océan, pour un littoral 100% dépollué, et ce depuis 2015, et la mise en service du Système anti-pollution du littoral Est (SAP Est) du Grand Casablanca, lequel permet la collecte et le refoulement des eaux usées vers la station de prétraitement «Eaucéan» où ces dernières sont prétraitées avant leur transfert vers l’océan via un émissaire marin.
En somme, hormis un bémol mû par la non-généralisation de ces solutions dans toute la région, elles ont au moins le mérite d’exister. De plus, elles renforcent l’attractivité du territoire du Grand Casablanca et l’amélioration du cadre de vie des habitants qui pourraient dépasser les 43,6 millions en 2050.