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Un festival international, un cinéma au féminin et des réalisateurs marocains en tête d’affiche : Narjiss Nejjar, Houda Rihani et Mohamed Ariouès ... parmi tant d’autres. Et pourtant, l’on aspire à une rentrée culturelle aux normes requises d’une politique bien ficelée !
On ne le dira jamais assez, la culture est le parent pauvre de la chose publique. D’ailleurs, de toutes les rentrées, celle qui concerne la chose culturelle semble être la plus marginale, la plus en retard ! Devant les rentrées scolaire et politique, la rentrée culturelle est juste un « reported goal ». Le coup de gueule de l’écrivain Ahmed Massaia est en fait un signal d’alarme. Certes, les activités et initiatives privées sont présentes et un peu partout dans le pays, mais l’on doit constater l’émergence d’une vision culturelle globale.
Et pourtant, il y a lieu de citer certains moments clés, à même de constituer les fondements d’une culture qui manque visiblement de souffle : Pas de programmation spéciale, absence d’intérêt médiatique pour les événements en cours ou en perspective et pas d’affluence du public. Seule consolation en ce mois de septembre, la programmation annuelle et désormais traditionnelle du Festival international du film de femmes à Salé qui fait l’actualité. Le cinéma féminin, et même à l’échelle internationale, est toujours l’apanage des hommes !
Ainsi, parvenir à réunir 12 films pour la compétition officielle des longs métrages, représentant 18 pays des cinq continents, dont 11 seront exclusivement projetés au Maroc est un exploit en lui-même. «Il s’agit de productions principalement de 2018, réalisées en totalité par des femmes, tout en préservant les coproductions», expliquent les organisateurs du FIFFS. Outre les représentantes de France, Canada, Espagne, Roumanie, Suède, la cinéaste marocaine Narjiss Nejjar présentera son nouveau film «Apatride». Après son premier long-métrage «Les yeux secs», elle a pu manifestement évoluer, développer ses outils et sa réflexion. Bref, son regard a changé depuis, et c’est à l’avantage du cinéma marocain, car son nouvel opus est donné grand favori lors de cette édition.
Le Maroc sera également présent dans la rubrique « Hommage », avec une comédienne qui a toujours brillé par son talent et son sens élevé de l’interprétation : Houda Rihani, qui n’est plus à présenter. Elle ne cesse de graver son nom dans les annales du cinéma marocain, mais aussi sous d’autres cieux, au Canada, où elle poursuit une grande carrière de dramaturge. Elle participera à la cérémonie aux côtés de la réalisatrice Selma Baccar (Tunisie), de la productrice Sara Silveira (Brésil) et de la comédienne égyptienne Rania Farid Chawki.
Mais il doit bien y avoir un homme parmi les participants ! Il s’agit du cinéaste Mohammed Ariouès qui nous a quittés. Les organisateurs du FIFFS ont décidé de lui rendre un hommage posthume. C’est donc une rentrée culturelle aux couleurs du cinéma féminin, marquée surtout du sceau de la reconnaissance.
On ne le dira jamais assez, la culture est le parent pauvre de la chose publique. D’ailleurs, de toutes les rentrées, celle qui concerne la chose culturelle semble être la plus marginale, la plus en retard ! Devant les rentrées scolaire et politique, la rentrée culturelle est juste un « reported goal ». Le coup de gueule de l’écrivain Ahmed Massaia est en fait un signal d’alarme. Certes, les activités et initiatives privées sont présentes et un peu partout dans le pays, mais l’on doit constater l’émergence d’une vision culturelle globale.
Et pourtant, il y a lieu de citer certains moments clés, à même de constituer les fondements d’une culture qui manque visiblement de souffle : Pas de programmation spéciale, absence d’intérêt médiatique pour les événements en cours ou en perspective et pas d’affluence du public. Seule consolation en ce mois de septembre, la programmation annuelle et désormais traditionnelle du Festival international du film de femmes à Salé qui fait l’actualité. Le cinéma féminin, et même à l’échelle internationale, est toujours l’apanage des hommes !
Ainsi, parvenir à réunir 12 films pour la compétition officielle des longs métrages, représentant 18 pays des cinq continents, dont 11 seront exclusivement projetés au Maroc est un exploit en lui-même. «Il s’agit de productions principalement de 2018, réalisées en totalité par des femmes, tout en préservant les coproductions», expliquent les organisateurs du FIFFS. Outre les représentantes de France, Canada, Espagne, Roumanie, Suède, la cinéaste marocaine Narjiss Nejjar présentera son nouveau film «Apatride». Après son premier long-métrage «Les yeux secs», elle a pu manifestement évoluer, développer ses outils et sa réflexion. Bref, son regard a changé depuis, et c’est à l’avantage du cinéma marocain, car son nouvel opus est donné grand favori lors de cette édition.
Le Maroc sera également présent dans la rubrique « Hommage », avec une comédienne qui a toujours brillé par son talent et son sens élevé de l’interprétation : Houda Rihani, qui n’est plus à présenter. Elle ne cesse de graver son nom dans les annales du cinéma marocain, mais aussi sous d’autres cieux, au Canada, où elle poursuit une grande carrière de dramaturge. Elle participera à la cérémonie aux côtés de la réalisatrice Selma Baccar (Tunisie), de la productrice Sara Silveira (Brésil) et de la comédienne égyptienne Rania Farid Chawki.
Mais il doit bien y avoir un homme parmi les participants ! Il s’agit du cinéaste Mohammed Ariouès qui nous a quittés. Les organisateurs du FIFFS ont décidé de lui rendre un hommage posthume. C’est donc une rentrée culturelle aux couleurs du cinéma féminin, marquée surtout du sceau de la reconnaissance.