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Fatma, mère de famille habitant le quartier Al Ouahda 1, nous a déclaré : « Tous les jours que Dieu fait, je dois me lever à l'aube pour essayer de trouver une citerne en vue de remplir mon tonneau. Si la plupart des voisins ont des réserves pouvant contenir jusqu'à 1 tonne d'eau couvrant leurs besoins pendant 2 à 3 jours, moi, je n'ai pas cette possibilité, avec mon petit fût de 100 litres ». Le cas de Fatma n'est pas particulier. Ils sont des milliers à vivre cette situation qui ne fait qu'empirer depuis plusieurs mois et ce, malgré les factures exorbitantes qu'ils paient aux services de l'ONEP.
Le problème avait été soulevé lors d'une session du conseil municipal et la question avait été posée au directeur régional de l'ONEP. Ce dernier avait soutenu que ce problème est dû à la grande extension et l'explosion démographique que la ville a connues ces dernières années, mais que la direction de l'Office en est consciente et que des mesures avaient été prises pour le résoudre au cours de l’année. C'était en 2011. Lors de la session de mai 2012, le directeur avait souligné que le problème serait résolu avec la restauration et l'extension de l'unité de dessalement en 2013. Cette unité est, selon lui, prévue pour permettre un débit de 35.000m3 par jour, au lieu des 13.000m3, aujourd'hui. Il avait indiqué que la quantité de 35.000m3 prévue serait bien au-delà des besoins de la ville. Ce serait, effectivement, une solution satisfaisante pour tout le monde, à moins que l'ONEP change de politique à moyen terme, se demande un conseiller municipal, affecté par la situation actuelle que vivent ses concitoyens.
A Tan Tan et Guelmim, la solution partielle a atténué les tensions, mais à Laâyoune saura-t-on juguler une crise qui ne manquera pas d'être politisée comme tous les problèmes sociaux que connaît cette ville ?