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L'histoire commence quand le Sergent Xavier, un héros de guerre rwandais, se retrouve en compagnie de Faustin, un jeune soldat inexpérimenté, en terre ennemie dans une guerre floue où il est plus difficile de distinguer les ennemis des alliés. Lorsque les deux soldats perdent leurs troupes, ils se retrouvent seuls et sans ressources à la recherche d'une issue pour fuir cet enfer vert où ils sont également confrontés à des groupes armés.
A travers le choix intelligent de l'intitulé du film, en contradiction avec l'atrocité des faits, Joel Karekezis a réalisé un long-métrage sur la guerre au discours antimilitariste. Il expose également les séquelles laissées par les affrontements et questionne la place de l'humanité dans les conflits armés.
En dépit de la thématique tragique et meurtrière de son oeuvre, Karekezis a réussi à faire profiter le spectateur des paysages époustouflants de la nature africaine, avec une excellente maîtrise des effets spéciaux et sonores. Dans un paysage sinistre où les blessures de la guerre sont omniprésentes, le réalisateur arrive à transmettre un message d'amour et d'humanisme, notamment lorsque Faustin décide de cesser tout combat pour se consacrer à l'agriculture en compagnie de sa femme et de son enfant.
Après avoir obtenu son diplôme de réalisateur à l'école de cinéma "Cinecours" en 2008, il a tourné son premier court-métrage "Le pardon" en 2009. Il a réalisé son premier long-métrage "Imbabazi : Le pardon" en 2012.
La même année, son scénario "La clémence de la jungle" a obtenu le prix CFI pour le projet le plus prometteur au marché du film de Durban.
"La clémence de la jungle" est en compétition avec 14 autres films africains produits entre 2017 et 2018 pour tenter de décrocher le Grand Prix ''Ousmane Sembène'' dans le cadre de la 21ème édition du FCAK organisée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et qui prend fin ce samedi 22 décembre.