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Après une croissance annuelle de 0,5%, ces prix ont connu une diminution de 0,2% au deuxième trimestre 2013. Mais en glissement trimestriel, la baisse est plus palpable. Elle a été de l’ordre de 0,6% après une hausse de 0,3% au premier trimestre 2013.
Les données arrêtées 35 jours après la fin du deuxième trimestre de l’année en cours indiquent que les ventes de biens immobiliers de seconde main, immatriculés au niveau de l’ANCFCC ont régressé de 1,6% en glissement annuel, alors qu’elles augmentaient de 22,8% d’un trimestre à l’autre, atteignant ainsi 27.553 transactions.
Cette évolution est imputable, selon la même source, aux replis des prix des actifs commerciaux et fonciers, respectivement de 3,7% et 0,8%, ainsi que l’accroissement de 0,4% de ceux des biens résidentiels. Ainsi, en comparaison annuelle, les prix des biens résidentiels ont progressé de 0,4%, contre 1% un trimestre auparavant. Ceux des appartements et des villas ont connu des hausses respectives de 0,7% et 2,7%. Les prix des maisons ont aussi été à la baisse avec moins de 0,6%. Idem pour les biens fonciers et commerciaux dont les prix ont diminué respectivement de 0,8% et 3,7%.
Par ailleurs, l’analyse par villes montre que les tendances ont été largement disparates, tant au niveau des prix qu’à celui des transactions.
En ce qui concerne les prix, les baisses ont été comprises entre 1,9% à Agadir et 11,8% pour El Jadida, tandis que les hausses ont varié entre 0,5% à Fès et 3% à Oujda. Pendant ce temps, les prix sont restés quasi-stables au niveau de Marrakech et Kénitra.
Côté transactions, dans les grandes villes, le marché semble se maintenir. Tanger a, incontestablement, enregistré la plus forte hausse avec 19,2%, suivie d’Agadir, Casablanca et El Jadida, avec respectivement, 12,9%, 10,1% et 5,6%. Tandis que ces transactions ont connu des baisses dans les autres villes retenues au niveau de l’échantillon, variant de 2,9% pour Oujda à 37,9% pour Meknès. La répartition fait également ressortir la prépondérance des transactions réalisées sur la ville de Casablanca à hauteur de 28%, suivie de Tanger et Marrakech avec respectivement des parts de17,7% et 12,3% de l’ensemble des ventes.
Plusieurs éléments indiquent que le marché de l’immobilier marocain n’est qu’au début de sa phase de correction ; laquelle demeure toutefois lente et graduelle. Mais la baisse des transactions enregistrées confirme, par ailleurs, les difficultés de liquidation de l’offre auxquelles font face les promoteurs. Des difficultés qui ont induit la baisse des mises en chantier de 27,4% durant le premier semestre. Un repli qui a battu son plein en ce qui concerne les segments «social et économique» et «moyen et haut standing» avec respectivement 46% et 45,6%.
Ainsi, le marché immobilier national commence-t-il, à ressentir les effets du ralentissement de la croissance réelle de l’économie nationale hors agriculture. Il a également été plombé par l’augmentation de la pression fiscale dans le cadre de la loi de Finances de 2013.