-
Les Houthis annoncent 68 morts dans des frappes américaines sur un centre de détention de migrants
-
Le représentant de la Palestine devant la CIJ : Israël utilise le blocage de l'aide comme "arme de guerre" à Gaza
-
Un automobiliste fonce dans une foule au Canada et fait plusieurs morts
-
Une explosion dévastatrice dans le principal port d'Iran fait 25 morts et 1.000 blessés
"Nous avons fermé l'espace aérien aux avions militaires de la Russie --et aussi aux avions civils-- à destination de la Syrie", a déclaré M. Cavusoglu, sans préciser le motif de cette décision.
Le chef de la diplomatie turque a déclaré avoir transmis celle-ci à son homologue russe Sergueï Lavrov, qui l'a fait suivre au président Vladimir Poutine.
L'interdiction sera valable trois mois, a précisé le ministre turc, les autorisations étant renouvelées chaque trimestre. La Russie, l'un des principaux soutiens au régime de Damas depuis le début de la guerre civile en 2011, n'avait pas réagi dans l'immédiat.
Pour certains experts, cette fermeture de l'espace aérien turc risque de compliquer la tâche de l'armée russe, très présente en Syrie.
Membre de l'Otan et alliée de l'Ukraine, la Turquie s'efforce depuis le début de la guerre en Ukraine de faciliter une médiation entre Moscou et Kiev, et a refusé jusqu'ici de se joindre aux sanctions occidentales contre la Russie, soucieuse de garder une ligne ouverte avec le Kremlin.
La Turquie a ainsi accueilli par deux fois des négociations directes entre les deux parties, le 10 mars au niveau ministériel à Antalya (sud) et le 29 mars à Istanbul.
Le président Recep Tayyip Erdogan s'est rapproché de Moscou ces dernières années après une série de déconvenues et de tensions avec les Occidentaux.
Les deux pays sont même parvenus à dépasser la crise qui les a opposés après qu'un avion de chasse russe avait été abattu par la Turquie en 2015.