-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Selon les organisateurs de cette manifestation cinématographique, le choix d’Abdeljebbar El Wazir n’est pas fortuit, dans la mesure où il est l’un des précurseurs du théâtre marocain et l’un des comédiens qui ont marqué, par leur présence sur scène, une bonne période de l’histoire du théâtre marocain.
Le comédien qui a entamé sa carrière déjà sous l’ère coloniale au milieu des années quarante du siècle précédent, est aussi l’une des personnalités qui ont œuvré par leurs contributions artistiques et leurs actions sportives, à la résistance et à la libération du pays.
Selon le livre biographique paru récemment à l’initiative de l’écrivain journaliste Abdessamad El Guebbas, les débuts d’Abdeljebbar El Wazir remontent à 1951, lorsqu’il a donné, aux côtés d’autres acteurs, une représentation théâtrale intitulée « Al Fatmi et Dawya » dans la salle de cinéma «Mabrouka».
En tant que comédien, Abdeljebbar El Wazir dont le nom est resté lié à la célèbre troupe théâtrale « Al Wafaa Al Marrakchia », reflète cette tendance naturelle vers les situations comiques et la créativité humoristique.
Par la même occasion, les organisateurs prévoient également l’organisation d’une dédicace pour le livre biographique sur Abdeljebbar Al Wazir, en présence de son auteur, l’écrivain journaliste Abdessamad Guebbas, qui a retracé les parcours riches et pluriels de cet artiste.
Initiée par l’Association Zagora pour le film transsaharien, ce rendez-vous cinématographique entend mettre au-devant de la scène les films ayant fait du désert et du Sahara, une thématique et un créneau à valoriser et à promouvoir.
Le public local sera ainsi au rendez-vous avec plusieurs films appartenant à plusieurs pays disposant d’espaces désertiques, dont l’Algérie, la Tunisie, le Koweit, le Tchad, la Palestine, le Luxembourg, la Chine, les Etats-Unis et l’Australie, et bien évidemment le Maroc.
Que ce soit dans la salle du complexe culturel ou en plein air, les cinéphiles visionneront une dizaine de films tels que les long-métrages luxembourgeois « La nuit d’Arabie », koweitien, « Le désert des Amazighs », palestinien « Ce qui vous reste », tunisien « Un si beau voyage » et tchadien « N’djamena Cuty ».
Les participants auront, lors de cette édition, à débattre de la thématique du désert, dans le cadre d’un colloque intitulé : « L’enseignement, l’apprentissage de la culture de l’image et développement des ressources humaines ».
Emboîtant le pas aux précédentes éditions, les organisateurs ont prévu aussi des ateliers d’initiation aux métiers du cinéma, en faveur des lycéens de la ville.