-
Université de Fès : Un budget de 263 MDH pour le renforcement de la densité du personnel de la santé à l'horizon 2030
-
Éclairage à Casablanca sur le rôle de l’université dans la promotion de la science ouverte
-
Le Forum international de l'étudiant fait escale à Laâyoune
-
Le Maroc déploie d'énormes efforts pour assurer la protection juridique des non-voyants et des malvoyants
Dans une allocution à cette occasion, le directeur provincial de l’Agriculture à Smara qui présentait ce plan, a mis l’accent sur l’importance pour les principaux acteurs du secteur, notamment les éleveurs et les agriculteurs, de s’organiser dans le cadre de coopératives et d’associations en vue de faciliter la communication et bénéficier des avantages octroyés par l’Etat à ces structures.
Ce plan vise notamment à encourager l’investissement privé et favoriser la contractualisation entre le ministère de tutelle, les Chambres agricoles et la région.
Dans le cadre de ce projet, la région est subdivisée en quatre unités territoriales agricoles, la première est réservée aux pâturages, la deuxième aux oasis, la troisième consacrée aux zones côtières et la quatrième aux zones de crues.
Le plan prend en considération dans cette répartition le climat, les reliefs, les équipements hydro-agricoles et le découpage administratif qui caractérisent chaque unité.
Les zones de pâturages comprennent la province de Smara et les zones d’oasis dans les provinces de Tata et de Zag, les zones côtières englobent Guelmim et Tan Tan, alors que les zones de crues se répartissent sur les trois unités.
Un état des lieux de ces zones met l’accent sur la rareté des ressources hydrauliques de surface au niveau de la région, notamment dans la province de Smara qui ne compte que la nappe phréatique souterraine de Sidi Al-Khattari.
Le même plan détermine le type de production qui convient aux spécificités de chacune des quatre unités et fixe également le plafond de la production à l’horizon 2020.
Le plan met en avant dix projets, dotés d’une enveloppe budgétaire de deux milliards de centimes et articulés autour de trois axes, en l’occurrence le développement de l’élevage de dromadaires et la production des viandes rouges, l’élevage de volailles et la production des viandes blanches ainsi que des projets relatifs à l’apiculture et la production de miel, la plantation des palmiers, la production des palmiers-dattiers et la production des dattes.
Le plan propose des mécanismes de nature à améliorer progressivement l’action agricole régionale, notamment la tenue d’expositions, de manifestations et rencontres entre les producteurs, l’organisation de campagnes de sensibilisation et la structuration des professionnels dans le cadre de coopératives.