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Le président de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) Abdelmoula Abdelmoumni, également à la tête de l’UMA, a ainsi coprésidé avec la partie ivoirienne cet événement placé sous le thème “Les mutuelles sociales africaines face aux défis et enjeux de la mise en place des systèmes obligatoires de couverture maladie”.
Lors de la session d’ouverture, M. Abdelmoumni a mis en avant les particularités du système marocain de la protection sociale, soulignant que les réformes structurelles menées dans ce domaine ont notamment visé l’élargissement de l’accès des populations défavorisées aux soins de santé de base, rapporte la MAP.
Il a rappelé que dans un souci d’élargir la protection sociale, SM le Roi Mohammed VI a lancé en 2005 l’Assurance maladie obligatoire (AMO) qui comporte deux régimes.
Il s’agit, a-t-il précisé, du Régime obligatoire qui est destiné aux fonctionnaires et salariés, aux retraités, aux étudiants ainsi qu’aux libéraux et du Régime d’assistance médicale pour les démunis (RAMED) qui cible essentiellement les personnes les plus vulnérables et à faible revenu. Les mutuelles assurent désormais l’assurance maladie complémentaire.
Cela a permis au Maroc d’assurer la couverture de 65% de la population et à travers la mutualité, d’élever le taux de couverture, de faciliter l’accès aux soins et d’améliorer les indicateurs de santé du pays, a poursuivi M. Abdelmoumni, également vice-président de l’Union mondiale de la mutualité (UMM) pour l’Afrique et le Moyen-Orient.
Dans ce sillage, a-t-il enchaîné, la MGPAP, qui a célébré l’année dernière ses 70 ans d’existence, a été un précurseur en matière de mutualisme, eu égard à sa riche expérience et ses multiples actions sociales et de solidarité entreprises au profit des adhérents et des ayants droit.
Pour réussir sa mission, le MGPAP, qui compte 450.000 adhérents et 1,5 million de bénéficiaires, s’est lancée dans la réalisation d’une série de projets, a encore dit M. Abdelmoumni.
Au nombre de ces projets, a-t-il décliné, figurent la régionalisation et la politique de proximité, la facilitation et l’accès aux soins médicaux, la diversification et le développement des prestations et l’allègement des dépenses qui pèsent sur les ménages, le développement du capital humain, la pérennisation de la viabilité financière, le renforcement du cadre juridique et la promotion du leadership de la MGPAP sur les plans national et continental.
Ceci dit, a-t-il fait valoir, en sa qualité de président de l’UAM, le Maroc peut servir de locomotive à l’échelle continentale et mettre en partage son expertise en matière de mutualisme avec les pays africains, en droite ligne de la volonté Royale de promouvoir la coopération Sud-Sud.
Plusieurs intervenants, notamment des présidents de mutuelles ouest-africaines, ont salué l’approche du Maroc en matière de mutualité, notant que le Royaume, de par sa riche expérience dans ce domaine, se pose aujourd’hui en modèle à suivre et en source d’inspiration à l’échelle du continent.
Ils ont également loué les efforts méritoires consentis par le Maroc au sein de l’UMA, en la personne de M. Abdelmoumni, à l’effet de développer les systèmes mutualistes en Afrique.