
Cette quatrième conversation téléphonique du trio en dix jours témoigne des efforts fournis par Berlin et Paris pour tenter de sortir de l'impasse entre Athènes et ses créanciers, alors que la Grèce risque le défaut de paiement en fin de mois.
Les trois dirigeants se rencontreront mercredi à Bruxelles, a déclaré samedi un responsable grec.
L'intensification des violences dans l'est de l'Ukraine devrait également prendre une part importante des discussions entre les chefs d'Etat et de gouvernement du G7, qui pourraient adresser une mise en garde au président russe Vladimir Poutine.
Accusée par les Occidentaux de soutenir activement les séparatistes du Donbass, la Russie n'est plus associée aux réunions des Sept (sous le label G8) depuis son annexion de la Crimée en mars 2014.
Angela Merkel devait s'entretenir dimanche matin avec Barack Obama, une discussion qui devait largement tourner autour de l'Ukraine, des conflits moyen-orientaux, de la Grèce et du TTIP, le traité de libre-échange transatlantique actuellement négocié entre Washington et l'Union européenne.
Lundi, le sommet aura porté sur les menaces que font peser des organisations comme l'Etat islamique ou Boko Haram, en présence des dirigeants nigérian, tunisien et irakien.
Angela Merkel avait arraché à George W. Bush lors d'un sommet du G8 à Heiligendamm, sur la Baltique, en 2007, un engagement en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.
Avec François Hollande, hôte de la conférence COP21, elle devra cette fois vaincre la résistance du Canada et du Japon pour atteindre son objectif: un engagement des Sept en faveur d'un plafonnement à 2°C de la hausse des températures mondiales d'ici à 2100.
Un rassemblement a mobilisé quelque 4.000 manifestants opposés à la tenue du sommet samedi à Garmisch-Partenkirchen, près d'Elmau. Près de 20.000 policiers étaient déployés pour assurer la sécurité de la réunion.